Bonjour à tous,
Je vous propose aujourd’hui la suite et la fin de mes achats, dans cet article exclusivement réservé aux mangas. Et ce mois-ci, d’une part, j’ai découvert une nouvelle série, et d’autre part j’ai enfin pu m’acheter les tomes manquants de la (très) courte série Tales of Xillia, tirée du jeu vidéo. Mais ce n’est pas tout, même s’il ne s’agit pas là d’un dernier achat à proprement parler, j’ai également récupérer un carton m’appartenant, contenant notamment deux intégrales.
Mon dernier voyage a été l’occasion pour moi de prospecter à la recherche d’une nouvelle série de mangas à commencer. Hé bien comme dirait l’autre, justement, je n’ai pas été déçu du voyage, en bien comme en mal car, croyez-moi, la série que je m’apprête à vous présenter est très…très particulière !
DANS L’INTIMITE DE MARIE : Volumes 1 et 2
Il est vrai que me contenter de l’acheter par rapport à son pitch, sans me documenter auparavant ni même soupçonner quoique ce soit de frivole en me basant sur la couverture du premier volume ou même le titre pourtant évocateur, c’est prendre le risque de tomber sur quelque chose de très coquin, et pardonnez-moi si dans le contexte, je me voie obligé d’être trivial dans mon approche !
Il s’agit d’un seinen qui nous raconte l’histoire d’un garçon isolé, garçon que l’on pourrait même qualifier d’Hikikomori (ces jeunes au Japon, qui vivent dans leur propre bulle, restent cloîtrés chez eux et refusent toute communication), puisqu’il partage sa vie entre les jeux vidéo et la branlette, entasse les sacs poubelles dans son studio, et dont la seule sortie quotidienne est de se rendre à l’épicerie pour s’alimenter. Chaque soir, à la même heure, il y voit une belle jeune fille, qu’il a pris l’habitude de suivre comme un stalker (un vrai champion, en fait ! :D). Jusqu’au jour où il se réveille dans la peau de la fille en question, et cherche à comprendre comment cela a pu se produire, où est passé l’âme de la fille et surtout, s’il existe un moyen de redevenir lui-même. En attendant, il tâche, tant bien que mal, de s’adapter à la vie de cette fille, Marie, qui est son extrême opposé, populaire, active et brillante.
Je ne sais pas si je vais en faire une critique, alors en attendant, je me permettrai de dire ici que, si le premier volume reste relativement soft dans sa façon de traiter un tel sujet, notamment en matière de sexualité, le “héros” se montrant particulièrement pudique dans sa découverte de son nouveau corps, le second volume monte en puissance, abordant un traitement beaucoup plus cru et, la fin de ce dernier ne laisse pas présager une accalmie, au contraire. Du coup, je n’arrive pas à en qualifier le genre car, s’il s’agit bien d’un drame traité de manière très bien construite, sans jamais sombrer dans la facilité ou le stéréotype, son approche est clairement destinée aux adultes, car entre mots crus, certains dessins explicites (à un moment du volume 2, le héros, dans la peau de l’héroïne, mène une “enquête” dans une libraire de mangas hentai, tout de même !) et d’inévitables allusions à la sexualité, compte tenu du thème traité, ce manga risque de choquer ceux qui ne savent pas à quoi s’attendre. Vous voilà donc prévenus au moins sur cet aspect.
TALES OF XILLIA – MILLA SIDE : Volumes 4 et 5
Voilà un moment que ces deux volumes sont sortis, mais je n’avais pas encore eu l’opportunité de les acheter. Il s’agit de l’adaptation en manga de Tales of Xillia (une adaptation très raccourcie), qui suit la partie jouable avec la sublime Milla Maxwell ! En temps normal, il n’est pas dans mes habitudes de prendre des mangas tirés de jeux vidéo, mais celui-ci fait figure d’exception notable en ce sens qu’il s’agit de mon Tales of préféré (on saura !), et que dès que je peux mettre la main sur un produit dérivé portant sur Xillia, je le prends.
Quant à ce que vaut le manga, je le trouve plutôt honnête. Les dessins ne sont pas aussi irréguliers que je l’aurais cru, au contraire, ils sont plutôt réussis. De plus, imaginant bien qu’il s’est calqué sur la sortie du jeu, le fait qu’il ne soit condensé qu’en 5 tomes nous propose une aventure certes, raccourcie par rapport au jeu, mais il arrive tout de même à en faire ressortir pas mal d’émotions, surtout à un certain moment clef de l’aventure, où le traitement des sentiments de chaque personnage est excellent, ce qui m’amène à penser qu’il est dommage que la partie liée à Jude à ce moment précis n’ait pas été traitée, probablement par soucis de cohérence par rapport à la Milla Side.
Bref, je m’égare, mais en replongeant dans le récit, je me suis rendu compte à quel point ce jeu comptait pour moi, alors qu’aux yeux de beaucoup, il est un J-RPG comme un autre, et alors que pour certain, ma fascination pour ce jeu doit paraître étrange compte tenu de la variété de jeux auxquels je joue (et qui supplantent largement Xillia d’un point de vue technique, même sur PS3…surtout sur PS3 !!!), mais comme pour les films ou les livres, arrive un moment où on n’aime pas seulement parce qu’un jeu est de qualité, mais simplement parce qu’il parvient précisément à jouer avec nos émotions, là où d’autres jeux n’y arrivent pas, et là où d’autres joueurs ne le ressentiront pas de la même façon.
Bref, comme vous pouvez le constater, il était évident que je craque pour ces derniers volumes, ce qui m’en fait par conséquent une petite série complète ^^
YOUR LIE IN APRIL : Volume 3
Voici la série qui m’a donné envie de replonger dans la lecture de mangas, tout simplement. Une petite merveille d’histoire traitée de manière fine et intelligente, sur fond de musique classique (il fallait le faire !). Ayant dévoré les deux premiers volumes, j’attendais avec impatience ce troisième, même si je n’ai toujours pas eu le temps de le lire. Simplement, il m’a réconcilié avec les mangas là où, après une surdose de shonens avec Fairy Tail, One Piece et Bleach, j’avais dû prendre une pause à durée indéterminée. Par conséquent, je lui attache une affection particulière !
MES VIEUX MANGAS
Comme je l’ai précisé, j’ai pu récupérer un carton qui m’appartenait, du temps où je vivais en Métropole, et dans lequel j’ai redécouvert l’existence de mangas que j’avais cru avoir vendu lors de mon déménagement (si je pouvais voyager dans le temps, j’irais voir mon moi du passé pour le remercier !). Une très agréable surprise, donc, surtout qu’à l’intérieur, j’y ai découvert deux intégrales. Voyez plutôt :
Dans le détail, les intégrales sont celles de City Hunter (mon manga préféré, au passage !) et de GTO ! Mais il y a également les derniers tomes de Love Hina, qui se situent après les évènements de l’anime (et qui sont abordés de manière très abrégées dans trois OAV).
J’avais également retrouvé les six premiers tomes de Angel Heart, mais le manga m’a énormément déçu, la mort de Kaori étant une aberration dans l’univers mis en place par l’auteur, qui décide de tout briser pour recommencer une histoire qu’il aurait très bien pu utiliser avec des personnages différents. Bref, d’autres ont aimé, mais l’empreinte laissée par le City Hunter original est trop forte pour que je puisse concevoir un seul instant qu’Angel Heart en est la suite (même si de l’aveu de Hojo, il s’agit d’un monde alternatif ! Hem…à d’autres !).
En tous cas, c’est toujours un plaisir de mettre la main sur un petit trésor que l’on a préservé soi-même, et, pour des raisons de surpoids de bagage, j’ai dû me l’envoyer en colis. En attente de réception, donc !
Ma longue liste d’achats prend fin ! Alors certes, j’ai fait d’autres acquisitions, mais celles-ci n’entrent pas dans les thèmes abordés sur mon blog, ce qui me permet de les éluder afin de vous épargner l’histoire de ma vie 😀
Sur ce, pour mon prochain article, ayant déjà fait un compte-rendu du mois de juin, je ne ferai pas de rétrospective afin d’éviter les répétitions, mais je vous présenterai traditionnellement mon programme du mois de juillet. Je vous invite donc à rester connectés 🙂
Bien à vous,
Hyperion_Seiken