[UNBOXING] Fallout 4 – Edition Collector Pip Boy (PS4)

Bonjour à tous,

Aujourd’hui, je vous propose le déballage de l’Edition Collector Pip Boy du très attendu Fallout 4. Bethesda, spécialistes du RPG occidental grâce à leur riche saga The Elder Scrolls, nous propose cette année la suite de son autre succès du RPG, Fallout, qui nous propose une aventure post-apocalyptique extrêmement riche et immersive, et dont le Collector mérite que l’on s’y intéresse pour son originalité !

Remarque : Pour des raisons que vous n’ignorez sans doute pas, en ce triste week-end, j’ai décidé de reporter la rédaction et la publication de mon article. Mes pensées vont à tous ces parisiens qui ont souffert et perdu des êtres chers. Mes parents et de très nombreux amis à moi sont à Paris, et j’y ai moi-même vécu près de dix ans. Mon coeur s’est brisé, mais je n’oublie pas que Fluctuat nec mergitur.

Sans être un connaisseur du sujet, ces dernières années ont permis au sous-genre de la science-fiction qu’est le post-apocalyptique, de se démocratiser, en mettant en avant un élément central qui a tendance à plaire : la survie !

Survivre à l’apocalypse relève de la chance, mais survivre à l’après-apocalypse soulève beaucoup de questions, et en deviendrait presque possible, pour un peu que l’on soit organisé, et que l’on accepte de mettre en place une vie en société dans un microcosme, où chacun apporte ses compétences.

L’un des exemples les plus intéressants à ce propos est bien évidemment The Walking Dead, qui propose un gros pêle-mêle de personnalités, d’individus provenant d’horizons divers et variés mais qui, après l’apparition des zombies, se retrouvent à devoir survivre, en général en formant des groupes qui, soit arpentent les terres désolées du pays, soit tentent vaille que vaille d’établir un campement, en revenant aux sources de l’humanité : le travail de la terre et la défense contre l’ennemi.

Son succès ne vient évidemment pas son scénario, mais bien de l’évolution des différents personnages que l’on voit, et leurs tentatives de mettre en place un cadre de vie sécurisé et tenter de s’adapter à leur nouvel environnement hostile. Seul point noir que je vois désormais dans cette série, après six saisons, c’est qu’au bout du compte, à chaque fois que les héros vont quelque part, on sait que ça va mal finir.

Un autre exemple intéressant est celui de la saga Mad Max, car dans ce cas, on suit à partir du deuxième opus le personnage principal, un solitaire, et c’est à travers ses yeux que l’on découvre des bribes de sociétés mises en place qui alternent entre la misère et le despotisme…

Ambiance, hein ? En même temps, s’il arrivait dans un village paisible loin de tout danger et qu’il s’établissait comme fermier après avoir rencontré une nouvelle femme, l’histoire serait moins intéressante.

Et pour finir avec les exemples, je tiens à citer une série de jeux vidéo que j’adore, et qui s’inspire très généreusement de Mad Max, justement, il s’agit de…Borderlands, qui lui, nous plonge dans du post-apo complètement délirant, très second degré mais pourtant, doté d’un background riche et solide, et d’une histoire avec ses propres codes.

Fallout est, quant à elle, une série prestigieuse qui a su, dès son premier épisode, proposer un univers à la fois sérieux dans son approche visuel, et cynique pour son côté « cliché des années 50 » tout simplement délicieux, et son rachat par Bethesda nous a permis de mettre la main sur deux épisodes visuellement proches, mais aux directions particulièrement différentes : Fallout 3 et New Vegas.

Aujourd’hui, avec Fallout 4, on a droit à une nouvelle approche qui justifie à elle-seule l’introduction que je vous ai faite, à savoir : la vie en société ! Car si on mise bien entendu sur l’exploration pour découvrir les vastes terres désolées du CommonWealth, on a la possibilité d’établir des campements, et de les personnaliser à outrance, ce qui peut vous prendre des heures et des heures, sans que cela n’ait à voir avec un quelconque objectif du jeu. Et je ne vous cache pas, qu’après quelques heures déjà passées sur le titre, j’ai souvent tendance à crafter, construire, gérer mes camps et même les personnaliser (par exemple, la ville de Sanctuary, où débute le titre, et où habite le personnage principal avant la guerre nucléaire, est désormais une ville en ruine qui va surtout nous servir de hub d’entraînement, avec un campement à mettre en place avec un petit groupe, que l’on pourra agrandir au fur et à mesure.

Oui, je parle bien d’un hub d’entraînement, car à travers toute la carte du monde, vous verrez plusieurs opportunités d’établir et gérer des camps et des fermes et même de créer des sortes de routes commerciales entre eux.

Ce qui est marrant, c’est que je parle là d’un simple aspect du titre, ce qui m’éloigne de ce qu’il est en premier lieu : un RPG extrêmement complet et qui, même s’il ne vous en mettra pas plein les yeux sur un plan technique, assure une immersion saisissante, grâce à une direction artistique que Bethesda maîtrise sans surprise : on est confronté à un monde post-apo très conventionnel, cela dit, qui ne vous surprendra pas pour son parti pris (on a toujours droit aux ruines, à la saleté et aux monstres nés de la radioactivité, ainsi que des groupes désespérés qui tâchent de survivre), mais qui saura néanmoins vous séduire pour sa profondeur et la richesse de ses quêtes.

Bref, je me rends compte que j’ai beaucoup parlé, une fois de plus, alors je ne vous fais pas plus attendre, et vous propose dès maintenant le déballage de l’édition Collector du jeu, que j’ai reçue il y a peu. Et comme vous pouvez le constater, ayant précommandé le jeu sur Fnac.com, j’ai eu droit à un petit cadeau, un Bobble Head du Vault Boy :

Le coffret se présente sous la forme d’une capsule de protection. Nous allons donc étudier très attentivement ce que nous propose le contenu, en espérant qu’il m’aide à m’en sortir dans ce monde dévasté qui m’attend :

La boîte me semble assez solide et c’est tant mieux, parce qu’entre deux fusillades pour défendre mon campement contre les pillards, ce serait dommage de l’abîmer :

111, le numéro de l’abri dans lequel commence l’aventure !

A propos :

Ouf, me voilà rassuré ! De toutes façons, au premier orage nucléaire que je me prendrai sur la tronche, je ne serai pas plus avancé !

L’ouverture de la capsule s’effectue par une pression simultanée de deux petits bouton sur les côtés :

La disposition du contenu est plaisante, distinguant le jeu et son steelbook maintenu par du plastique, alors que le Pip boy est confortablement maintenu par de la mousse.

A gauche, nous avons le manuel du Pip-boy, et à droite le très joli steelbook, par lequel nous allons commencer :

Photo de la face avant du steelbook :

La face arrière qui nous propose le même visuel, sans le titre :

Photo d’ensemble de l’extérieur :

Photo d’ensemble de l’intérieur, avec le contenu :

Attention, le flyer du season pass n’est qu’une publicité. Maintenant, une photo d’ensemble de l’intérieur, sans le contenu :

Le contenu du steelbook :

Vous pouvez constater la présence d’un poster, qui vous propose le tableau évolutif du personnage, le fameux « S.P.E.C.I.A.L » :

Entièrement déplié :

Je me permets ensuite de revenir vers le mode d’emploi du Pip Boy, qui propose des explications sur le fonctionnement de l’appareil et des petites illustrations :

Nous allons maintenant passer à la pièce maîtresse du collector, le fameux Pip Boy :

Si, si, vous ne rêvez pas, c’est un vrai ! Bon, sur l’écran, il s’agit d’une simple image, mais le Pip Boy vous permet de glisser votre smartphone, qui nécessite l’application Fallout 4 par ailleurs, et qui vous offrira l’immense privilège d’accéder directement au menu du personnage pour gérer vos stocks, vous orienter sur la carte, augmenter vos niveaux, etc. Une fois encore, on sent que l’immersion est privilégiée.

Le Pip Boy s’ouvre ainsi, pour vous permettre de l’ajuster à votre bras :

Et l’ouverture prévue pour le smartphone :

Je précise que je l’ai essayé avec l’Iphone 4 et l’Iphone 6 et que, dans les deux cas, les mousses permettent de bien fixer l’appareil. On a ensuite vraiment l’impression d’être face à son propre Pip Boy. Un super petit cadeau pour les fans !

Le Pip Boy est proposé avec des mousses qui vous permettront d’adapter la bonne taille pour votre smartphone, ainsi que son socle :

Le socle :

Les mousses :

Cadeau de précommande de la Fnac.com, voici le Bobble Head de Vault Boy, dans sa boîte :

Sorti de sa boîte :

Et pour finir, une petite photo d’ensemble :

Au final, ce Collector en vaut-il la peine ? Personnellement, je le trouve un petit peu cher, d’autant qu’au final, on ne se retrouve qu’avec un steelbook et un Pip Boy et ses accessoires. Vous devez penser que je juge sévèrement, mais ce que je tiens à dire, c’est que même si le contenu est de qualité, il n’est cependant pas aussi généreux que ce que d’autres Collectors peuvent vous offrir.

De plus, pour ceux qui s’interrogent sur l’usage du Pip Boy, à mon niveau, je ne le vois que comme un gadget de luxe, à utiliser par moments mais que vous ne saurez utiliser pendant la totalité du jeu. Et puis il y a un petit soucis, mine de rien : quand on navigue sur notre menu, le jeu ne se met pas en pause, et si vous souhaitez le mettre en pause, vous devrez de toutes façons ouvrir le Pip Boy in-game. Là, je vous avoue que je pinaille, parce que malgré mes réserves, que je destine aux collectionneurs, je suis très content d’avoir pu mettre la main sur un tel collector, et je suis sûr que les fans sauront l’apprécier également !

Bien à vous,

Hyperion_Seiken