Assassin’s Creed Odyssey, l’épisode que j’attendais !

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Bonjour à tous,

Je suis actuellement entrain d’explorer la Grèce Antique dans ses moindres recoins, plongé dans l’odyssée passionnante du dernier Assassin’s Creed. Je me régale et j’ai envie de vous expliquer pourquoi. Je me base sur mon ressenti après environ 80 heures de jeu.

Supports : PS4 / XBox One / PC

Support utilisé : PS4 Pro

Les images sont mes propres captures avec le mode photo du jeu

Quelques mots sur la série

Je ne serai peut-être pas le plus objectif pour parler de la série Assassin’s Creed, car je suis un fan de la première heure. Je me rappelle de mon impatience avant la sortie du tout premier épisode, que j’avais pris à l’époque sur PS3. Le pitch était excitant, car il s’agissait de planifier ses assassinats dans un monde ouvert, et à une époque qui se prêtait à l’exploration et à l’aventure. Evidemment, le jeu limitait pas mal nos actions, ce qui nous empêchait de ressentir une grande liberté dans nos actes, mais il y avait déjà des clefs qui s’imbriquaient dans ce qu’allait devenir la série. La première surprise étant l’histoire contemporaine, qui nous glissait dans la peau de Desmond Miles, qui lui même se glissait dans la peau de ses ancêtres grâce à la technologie Animus, plongé dans un conflit opposant les assassins aux templiers…

La série a bien changé, depuis ce première épisode, le cycle Desmond Miles ayant trouvé une conclusion dans Assassin’s Creed III…et pourtant, c’est après cet épisode que j’ai commencé à trouver mes marques et à sentir que la série me parlait plus que d’autres.

Ainsi, Black Flag, qui fait partie de mes épisodes préférés, réalisait le rêve de nombreux gosses, dont moi : jouer les pirates et écumer les mers à la recherche d’aventures et de butins. Et c’est précisément à partir de cet épisode -j’insiste, qu’Ubisoft, selon moi, a décidé d’assumer complètement le fond et la forme de la série, en éclipsant les intrigues contemporaines, bien que je leur trouve un regain d’intérêt depuis Origins, et en misant tout sur le background historique et la reconstitution de l’époque.

Je trouve d’ailleurs bien dommage que l’épisode Syndicate ait été lynché à sa sortie, car j’avais beaucoup aimé la reconstitution de Londres, plongée en pleine ère industrielle. A mon sens, c’est un jeu qui mériterait une seconde chance, car il a beaucoup à donner, et puis l’air de rien, il est le premier épisode mothership à proposer de jouer un personnage féminin, puisqu’il est possible d’alterner entre les jumeaux Jacob et Evie Frye.

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Néanmoins, malgré l’affection que j’ai pour cet épisode mal aimé, il faut bien reconnaître qu’il signait quelque part l’épuisement d’un concept qui avait besoin d’un rafraichissement, et c’est ce qui a permis à Ubisoft de se poser pour redéfinir les codes de la série, et nous livrer un épisode palpitant : Origins ! Dieu sait si la période de l’Egypte Antique ne m’intéressait pas plus que ça, je peux vous assurer que je n’ai plus lâché la manette et ai même découvert toute la richesse de cette période, aussi bien dans le métissage des architectures égyptiennes, grecques et romaines, que dans le contexte  politique nous plongeant dans certaines intrigues de Cléopâtre ou même de Jules César.

A ce titre, je dirais même qu’Ubisoft a inventé le fan-service historique, car chacun des personnages connus que nous croiserons aura sa scène de gloire. Il est vrai que l’on avait déjà assisté à cela avec Da Vinci dans l’épisode 2, mais j’ai trouvé ce parti pris davantage mis en avant dans Origins.

L’Odyssée de Kassandra

L’annonce d’Assassin’s Creed Odyssey sonnait comme celle d’un Origins 1.5, en tous cas c’est comme cela que je l’ai ressenti. Pourtant, il ne m’a pas fallu plus d’une bande annonce pour me sentir attiré par le titre, pour plusieurs bonnes raisons :

La première est que l’Antiquité grecque est une période qui me fascine, et m’en proposer un monde ouvert est un rêve qui se réalise, surtout avec la minutie dont Ubisoft a fait preuve.

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Et la seconde raison, c’est tout simplement le personnage de Kassandra. Dès le départ, on sait que l’on aura le choix entre deux personnages : Alexios et Kassandra et, contrairement à Syndicate, il ne sera plus possible d’alterner. Et après des dizaines et des dizaines d’heures de jeu, je pense qu’Ubisoft nous propose avec Kassandra, l’un des personnages les plus réussis de la série. Sur tous les points. Ce n’est pas pour rien si son personnage entre dans le canon de l’histoire, même si je ne doute pas du charisme d’Alexios, car tout est une question de point de vue.

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Ce qui fait que cette époque se marie parfaitement à la série vient de l’incitation perpétuelle à l’exploration. Et, à l’image de l’Odyssée d’Ulysse, ce qui importe n’est pas la destination de notre voyage, mais notre façon de le vivre, car libre à nous de modeler notre épopée à notre image, grâce à un système de choix qui implique nécessairement des conséquences à court, moyen ou long terme. Il est évident que pour un grand nombre de quêtes secondaires, les effets de nos choix seront immédiats, mais dans d’autres cas, attendez-vous à de grosses surprises.

Parfois, si vous pensez agir avec bonté, les conséquences de vos actes pourront être plus graves, et même vous laisser un petit goût d’amertume, mais n’oubliez pas qu’il s’agit d’une époque qui, bien que fabuleuse, restait impitoyable, baignant dans les intrigues politiques, les complots et autres tragédies familiales, le tout dans une atmosphère de croyance polythéiste si riche, si passionnante, gorgée de récits et d’aventures !

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Bien entendu, certains éléments de l’histoire sont inévitables, comme si le destin était figé malgré notre détermination à vouloir bien faire. Néanmoins, ce système de choix ajoute une plus-value énorme à la série, et je pense qu’elle se dirige vers la bonne direction. A la manière d’un Dragon Age ou d’un Mass Effect, elle nous permet désormais de façonner notre propre histoire, et tout cela dans la mythologie d’Assassin’s Creed, le rêve ! Bon, en plus, Ubisoft se retire instantanément une épine du pied, car chaque épisode étant une aventure à part, se situant à une époque différente, il ne sera pas nécessaire de tenir compte des choix que l’on a pu faire dans Odyssey, pour un prochain épisode.

Si l’histoire principale est bien définie, de multiples embranchements doivent être empruntés pour avancer. Lorsque vous quitterez l’île de Kephalonia, qui sert en quelques sortes de tutoriel pour vous aider à comprendre le concept du jeu, auquel s’ajoute donc le système de choix. Ainsi, l’île en question sera une minuscule vitrine de ce qui vous attend, car dès le début, vous serez confronté à des choix à effectuer, qui auront des retombées parfois inattendues.

Pas d’odyssée sans navire

Ainsi, votre véritable odyssée démarrera lorsque vous prendrez le large à bord de votre navire, scellant par la même occasion les retrouvailles de la série avec les trépidantes batailles navales de Black Flag. Nous y retrouvons ainsi un véritable jeu dans le jeu, qui sonne aujourd’hui comme un teasing au futur Skull & Bones, et qui nous permet ainsi de sillonner la Mer Egée avec un navire aux caractéristiques évolutives telles que la résistance aux attaques ennemies, la puissance des archers, l’épéronnage, etc.

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Visuellement également, il sera possible de personnaliser le navire, mais cette option demeure assez minimaliste, proposant des skins pour l’équipage, le navire et éventuellement l’ajout d’une proue.

Un aspect personnalisation sympa s’y ajoute, c’est le recrutement des lieutenants. Au fur et à mesure de votre avancement, vous pourrez affecter à l’équipage de un à quatre lieutenants, qui, en plus d’être physiquement présents à bord, vous attribuerons des bonus de caractéristiques qui peuvent vous sauver lorsque certains combats frôlent la catastrophe. A ce titre, si vous êtes membre du Club Ubi, vous pourrez moyennant quelques points, obtenir comme lieutenant la charmante Evie Frye. Anachronique et fan-service, mais j’adore !

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L’intensité des combats navals est au rendez-vous, nous permettant trois types d’attaque à utiliser stratégiquement : les archers pour l’attaque à distance, les javelots pour les attaques de proximité, lorsque les deux navires se croisent, et l’épéronnage, qui demande de bien jauger la distance avant de frapper, car il nécessite le recours à une barre d’endurance qui descend très vite. Lorsque l’ennemi est affaibli, à vous de voir si vous souhaitez le couler et récupérer le butin qui flotte après, ou effectuer un abordage (moment toujours jouissif et intense, où vous êtes accompagné de votre équipage et de vos lieutenants) et récupérer davantage de butins. J’avoue être friand des abordages, d’ailleurs.

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Comme vous pouvez le constater, la navigation a une place importante dans l’univers du jeu, d’autant qu’elle contribue grandement à l’immersion dans la Grèce Antique. Entre deux destinations, il ne sera pas rare de jeter l’ancre au détour d’une île pour l’explorer, y découvrir des trésors, avec à côté des squelettes de brigands qui se sont peut-être entretués pour quelques drachmes.

Un contenu titanesque

Bien entendu, Assassin’s Creed est une série qui se déroule la majorité du temps sur terre, vous glissant dans la peau d’un assassin…sauf qu’ici, le temps des Assassins n’est pas encore venu, le jeu se déroulant encore avant l’épisode Origins, qui servait déjà de préquel à la série. Dans Odyssey, vous êtes un/une mercenaire, un mysthios. De ce fait, vous n’hésitez pas à vous salir les mains moyennant finance, ce qui justifiera les innombrables quêtes annexes qui se proposeront à vous au fil de votre aventure.

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Principalement, votre aventure se subdivise en plusieurs segments qui se suivent plus ou moins parallèlement, parfois en fonction de ce que vous aurez planifié par vous-même : l’odyssée en elle-même, dont le but, sous ses airs de macguffin homérien, sera un prétexte pour vous faire découvrir la Grèce Antique, aussi bien dans sa géographie paradisiaque que dans certains pans historiques illustrés par la rencontre de personnages connus, ainsi je l’ai mentionné plus haut. Le côté sombre de votre quête principale sera ce qui fait de la série ce qu’elle est : vous allez traquer les membres d’une société secrète, responsable de vos maux, et sur ce point, vous allez devoir explorer. Car si une partie des membres sera dévoilé au fur et à mesure de votre avancement dans la quête principale, les autres vous soumettront à des petites enquêtes et pas mal de recherches qui finiront par vous conduire à vos cibles.

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Ladite société est plutôt bien hiérarchisée, car elle se divise en filières (financiers, espions, puissance maritime, etc.) contrôlées chacune par un leader, que vous finirez par dévoiler après avoir éliminé chacun de ses lieutenants, qui livre un indice après élimination. Par exemple, après avoir tué un premier lieutenant, vous découvrirez que le leader de telle filière est influent à Argos, ensuite vous apprendrez qu’il est un marchand influent, etc. (les indices que je donne ne sont pas représentatifs d’un personnage en particulier, j’évite de spoiler).

Vous l’aurez compris, la seule quête de la traque constitue une bonne partie de l’intrigue et, au final, nous pousse à la complétion, ce que j’ai trouvé bien plaisant.

Une autre sous-quête principale viendra se greffer à celles-ci, ne pouvant en parler, je vous laisse le plaisir de la découvrir par vous-même.

Vous serez également surpris par la quantité de quêtes annexes, certaines s’intégrant parfaitement à l’histoire principale, et d’autres pouvant être considérées comme de véritables petites aventures, indépendantes du reste, mais que vous prenez plaisir à suivre tout de même, si vous acceptez le postulat d’Ubisoft, qui ici vous incite plus que jamais à prendre votre temps dans votre odyssée. Et si cette incitation commence classiquement par la volonté de faire du level up, on finit par se prendre au jeu tellement les nombreuses quêtes annexes nous font voyager. Je ne garantis pas qu’elles soient toutes originales, mais beaucoup d’entre elles restent suffisamment prenantes pour vous pousser à les compléter.

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Un élément que l’on trouvait dans Syndicate fait également son retour et, si le fond reste le même, la forme a été adaptée à l’époque : la conquête ! En effet, Syndicate, des mêmes développeurs d’ailleurs, proposait un système de guerre des clans qui consistait à affaiblir un clan en effectuant diverses tâches (saboter des entrepôts, libérer des enfants, etc.) pour faire sortir le chef de clan de sa cachette, pour un affrontement entre gangs. Au final, cela nous permettait de libérer le quartier. J’avais trouvé ce système assez sympa, même s’il était un peu répétitif, et il revient dans Odyssey, adapté et amélioré : chaque région est contrôlée par Sparte ou par Athènes, et vous avez la possibilité d’affaiblir la puissance militaire en volant l’argent public dans la demeure du dirigeant, en sabotant le matériel, mais aussi en éliminant le dirigeant après l’avoir identifié. Une fois la puissance affaiblie, vous avez la possibilité, soit de rejoindre l’armée que vous avez affaiblie pour la défendre, soit rejoindre l’armée opposée pour renverser le pouvoir. Le tout se matérialise sur un champ de bataille, soit sur terre, où vous vous retrouvez plongé dans une bataille sanglante opposant les deux armées, soit sur mer.

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La finalité est de renverser la puissance en place pour la remplacer par l’autre, qu’il sera ensuite possible d’affaiblir pour relancer une nouvelle bataille, selon vos envies. Pour ma part, j’essaie de roleplay le plus possible, ce qui fait que j’ai pris parti pour Sparte, et j’essaye de m’y tenir, sauf si une quête nécessite de prendre le parti d’Athènes.

Si les batailles sur terre sont intenses, nerveuses et font de vous, le temps de ces séquences, un héros digne d’un Musou, j’ai été un peu plus déçu par les conquêtes en mer.

En effet, celles-ci vous demandent de détruire et/ou aborder un nombre défini de navires, ce qui n’apporte rien par rapport à tout autre combat naval du jeu. Mais le vrai problème lorsqu’on le replace dans une conquête maritime, c’est que la zone d’action est limitée, si bien que si vous vous en éloignez trop, cela se solde sans transition par un échec, et cela peut être très frustrant quand vous êtes à bord du navire ennemi, sans aucune possibilité de faire demi-tour. De plus, ladite limite de la zone d’action n’est pas du tout matérialisée ! C’est dommage, car en dehors des conquêtes, les combats navals sont vraiment prenants.

La dimension RPG

Ci-dessus, j’ai donc parlé de roleplay, et encore plus haut, de level up, car oui : Assassin’s Creed assume désormais son côté RPG, et en ce qui me concerne, ça fait extrêmement plaisir ! Votre progression vous rapporte de l’expérience pour monter vos niveaux et obtenir des points vous permettant de débloquer des aptitudes dans un arbre de compétences à trois branches : chasseur, guerrier et assassin. Bon, autant être honnête, on n’est pas dans la spécialisation d’un RPG classique occidental type Skyrim ou Dragon Age, et l’ordre par lequel vous débloquerez vos compétences n’influencera que très peu votre façon de jouer, au final. Après tout, votre classe est déjà définie, vous êtes un assassin (ok, c’est un peu facile de le prendre comme ça ! 😀 )

Au fur et à mesure de votre progression, et selon vos niveaux, vous gagnerez de l’équipement qui est visible sur le personnage. Personnellement, j’ai opté pour masquer le casque, sachez que c’est possible si vous souhaitez profitez de la belle gueule d’Alexios ou de Kassandra tout au long du jeu, sachant que même sans opter pour cette option, le casque sera tout de même masqué dans les cinématiques, pour l’immersion (je ne l’ai pas vérifié, je n’ai vu cette précision que dans les options).

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Bien entendu, différence de niveaux oblige, vous ne pourrez pas vous lancer dans un combat contre un adversaire qui a trois ou quatre niveaux de plus que vous, à moins d’être suicidaire. Et à ce titre, chacune des régions, qu’elle soit découverte ou non, indique le niveau recommandé. Le seule reproche que je pourrais lui faire, c’est qu’au final, cela nous permet de découvrir, du moins au début du jeu, quelles seront nos prochaines destinations, avant même d’avoir avancé dans l’histoire. Mais c’est histoire de chipoter, car après plusieurs heures, vous vous rendrez compte à quel point le jeu vous laisse modeler votre aventure.

Je pense enfin avoir été assez clair sur le fait que l’aspect RPG (à l’Occidentale, j’entends) est grandement renforcé par le système de choix que vous propose le jeu. Je n’y reviendrai donc pas, mais cela contribue bien évidemment à l’évolution de la série vers cette dimension, qui me plaît.

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Au-delà du jeu lui-même, d’ailleurs, j’avoue avoir été assez surpris par de nombreuses remarques de joueurs -et parfois même de testeurs ! qui semblent découvrir avec Odyssey cette dimension RPG. Outre les choix, instaurés par cet épisode, Origins explorait déjà généreusement cet aspect, alors à moins de redécouvrir la série avec Odyssey, on est bien d’accord pour affirmer que si Origins est un préquel à la série, il est aussi et surtout un reboot, pour ne pas dire LE reboot qu’attendaient les fans, qui se sont plaints de Syndicate (contrairement à moi, je le redis, j’ai bien aimé cet épisode), et qu’il s’agit ainsi de l’épisode qui amorce un nouveau virage pour la série, avec également l’arrivée d’un nouveau protagoniste de l’époque contemporaine et d’une nouvelle intrigue qui, sans être palpitante, sert d’entracte sans trop de lourdeurs. Je me suis même surpris à apprécier la première scène contemporaine, que j’ai trouvé étrangement attirante et immersive.

Savourez-le !

En conclusion, j’ai bien évidemment adoré cet épisode. Je pense qu’il faut par contre partir du principe que là, on est face à un jeu qui demande du temps, d’une part parce que sa durée de vie est tout simplement colossale, et d’autre part parce qu’il incite à l’exploration. Le titre Odyssey n’est pas là pour rien, car l’aventure qui vous attend sera épique, et ce sera à vous de définir de quelle façon elle le sera. Mon conseil est donc d’apprécier le voyage et ne pas hésiter à mettre de côté la quête principale, à la recherche de nouvelles aventures, car où que vous alliez, vous aurez des choses à faire. Contentez-vous même de vous balader sans but, car Ubisoft a parfaitement bien travaillé le monde dans lequel vous évolué, et les nombreux détails, les paysages et ce souffle épique qu’insuffle l’Antiquité ne vous laisseront pas insensibles.

Etant très friand du mode photo, ma gourmandise a été mise à rude épreuve, car il n’est pas rare qu’un bord de mer face à un coucher de soleil vous fasse oublier vos nombreux objectifs, pour vous détendre le temps de quelques secondes face à un paysage reposant. J’aurais d’ailleurs bien aimé qu’Ubisoft intègre dans son mode photo la possibilité de modifier les expressions du héros, voire même sa posture. Mais là, il aurait fallu que je multiplie par deux mon nombre d’heures de jeu.

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A ce propos, pour la petite information, j’ai lu un peu partout qu’il fallait une quarantaine d’heures pour finir le jeu, en se contentant de la quête principale, et de quelques quêtes secondaires je suppose, pour monter vos niveaux. Pour ma part, j’en suis actuellement à près de 80 heures de jeu, comme indiqué en introduction. J’ai terminé les quêtes principales et dès que je le pouvais, je faisais des quêtes secondaires. Mais arrivé à ce stade, il me reste encore quelques lieux à découvrir, quelques petites quêtes annexes également, et je me rapproche tranquillement du platine.

J’ai pris mon temps car le plaisir de la découverte et de l’exploration m’ont fait vibrer. C’est un véritable plaisir de s’aventurer dans cette époque à la fois fascinante et impitoyable. Et si vous voulez vous immerger encore plus, je vous recommande également de jouer au jeu en mode « exploration », nouveauté du titre. Ainsi, la majorité des quêtes nécessitera un minimum de recherches et…d’explorations, pour trouver votre objectif, grâce à des indications (par exemple : telle personne vit dans telle région, au sud-est de telle ville, dans un entrepôt).

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Très franchement, l’absence de marqueurs me faisait un peu peur, car j’avoue que, ce type de jeu demandant déjà pas mal de temps, je craignais de me perdre, mais je vous assure, et je vous recommande plus que chaudement d’opter pour ce mode de jeu. D’une part, parce que vous prendrez rapidement le coup de main et que cela favorisera l’immersion, et d’autre part, parce qu’au final, on reste tout de même encore assisté, grâce à la présence de notre aigle Ikaros, qui, lorsque vous arrivez dans un rayon d’une centaine de mètres de l’objectif, pourra le localiser plus précisément.

Pour finir, je ne saurais dire à quelle place le mettre dans la série, il est encore un peu tôt, mais j’ai tout de même le sentiment qu’il a sa place dans mon top 3, avec Black Flag et Origins. Mais le contexte n’y est pas étranger, je le redis : la Grèce Antique est une période passionnante, et je rêvais d’un tel épisode. Difficile de faire plus subjectif, mais difficile de cacher le bonheur qu’il m’a procuré.

Je vous souhaite un (très) bon jeu.

Bien à vous,

Hyperion_Seiken

(2 commentaires)

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