[BILAN] MON TOP 10 – JEUX VIDEO 2021

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Bonjour à tous,

Nous sommes arrivés au crépuscule de l’année 2021 ! Une fois de plus, cette année a été particulièrement généreuse en matière d’actualité vidéoludique, et nous a proposé un large choix de jeux sur tous les supports existants. Mais si j’ai eu beaucoup moins de temps que l’année dernière et ses quelques semaines de confinements, je suis toutefois en mesure de dresser un bilan que je vous propose de découvrir à travers ce top 10. Bonne lecture !

PREAMBULE

Note : j’ai fait en sorte que toutes les photos illustrant les jeux dont je parle soient mes propres captures

Préalablement, je reviens sur mon cursus vidéoludique de 2021. L’année a commencé par un ras-le-bol de ma part face au flot de nouveautés, souvent attendues, et malheureusement souvent décevantes. Et plus que jamais aujourd’hui, le jeu vidéo baigne dans sa définition la plus abrupte de produit de consommation, là où paradoxalement, certains tentent de clamer corps et âme que le jeu vidéo peut s’apparenter à une œuvre d’art.

Ce ras-le-bol que j’ai eu n’est pourtant pas un sentiment négatif, puisqu’au contraire, il me permet de revenir vers les jeux qui me passionnent vraiment, ceux grâce auxquels je joue et m’intéresse encore aux jeux vidéo à quarante ans.

Ainsi, après avoir terminé 2020 sur le visual novel Yumeutsusu sur PS4 (en attendant de le recevoir dans une charmante édition limitée sur PS Vita quelques mois plus tard, miam !), mon année 2021 avait plutôt bien commencé, car j’avais ouvert les hostilités avec l’excellent Muramasa Rebirth sur PS Vita, par le génial studio Vanillaware, avant d’enchaîner sur un marathon Falcom : Ys Chronicles I et II, Ys : the Oath in Felghana, Ys Origin, obtention du platine pour le magistral Trails of Cold Steel IV, le tout en attendant Ys IX : Monstrum Nox, platiné également par la suite. J’ai terminé un peu plus tard avec le platine du premier Trails of Cold Steel. Ironiquement le dernier platine que j’ai obtenu des quatre opus.

Trails of Cold Steel IV : mon GOTY 2020, et désormais l’un de mes J-RPG préférés.

J’en ai également profité pour découvrir des ovnis vidéoludiques aux qualités insoupçonnées, dans le monde du train japonais : Japanese Rail Sim, qui a pour particularité de nous faire avancer dans un décor tout en FMV sur les magnifiques routes de Kyoto, et l’immense Densha de Go ! entièrement en japonais, mais que j’ai réussi à comprendre au point de pouvoir bien en profiter, une petite perle !

Densha de Go !

Dans les jeux sortis avant 2021, je me suis même permis un petit re-run de Tales of Berseria, en attendant le fameux Tales of Arise. Ainsi, je suis revenu sur pas mal de jeux que j’avais, sans avoir besoin de me contenter des nouvelles sorties. Néanmoins, comme chaque année, un certain nombre de jeux m’intéressaient et, comme je l’ai préalablement précisé, même si 2021 m’a accordé moins de temps pour les loisirs, j’ai pu me faire plaisir et m’amuser, ce qui me permet aujourd’hui de vous présenter cet article.

Niveau consoles, je suis même passé à la XBox Series X. Compte tenu de ma très faible connexion, je ne peux malheureusement pas en profiter de manière optimale, mais j’ai pu au moins m’essayer à l’une de mes grosses attentes sur le support, Forza Horizon 5, mais aussi à Flight Simulator, magnifique (et qui m’aide un peu à lutter contre ma peur en avion) !

Flight Simulator, survol de mon île d’origine : l’île de la Réunion

Je tiens cependant à vous donner enfin, quelques indications. En premier lieu, j’ai fait en sorte que ne figurent uniquement les jeux que j’ai pu terminer. La seule exception notable se trouve à la huitième position, je l’expliquerai pourquoi. Et pour vous donner un ordre d’idée, je n’ai pu en terminer qu’une vingtaine cette année (pas mal de jeux n’étant pas de 2021 d’ailleurs), dont sept platines. Certains jeux ne pourront donc techniquement figurer dans mon top. Ainsi, pour ne citer que lui, ne cherchez pas -ou n’espérez pas trouver Shin Megami Tensei V dans mon top, je n’ai reçu le jeu qu’à Noël. Egalement, je me suis mis de côté Psychonauts 2 pour l’année prochaine.

Et petit point sur la Switch, que j’ai beaucoup négligé cette année, sans raison particulière, et probablement même à tort : Si j’ai beaucoup joué au dernier Story of Seasons, je n’ai pas réussi à m’impliquer plus que je l’aurais aimé dans des jeux comme Monster Hunter Rise, Skyward Sword ou encore Metroid Dread ! et j’avais eu du mal à me mettre à Bravely Default 2 lors de sa sortie, étant encore obnubilé par Ys IX, qui était sorti un peu avant. Une séance de rattrapage sera-t-elle sans doute nécessaire, mais pas dans l’immédiat.

Enfin, il est temps de vous présenter l’objet de mon article :

MON TOP 10 JEUX VIDEO 2021

MENTION HONORABLE : DOKI DOKI LITTERATURE CLUB PLUS (PS5-PS4 ; Switch ; PC)

Je me permets de commencer par un jeu que je ne saurais classer dans ce top, pour deux raisons : la première, c’est par manque d’un recul évident de ma part, n’ayant découvert et terminé le jeu que tardivement, m’obligeant même à décaler la parution de mon article pour pouvoir vous en toucher un mot ; et la seconde raison, parce qu’il s’agit d’un visual novel à la durée de vie très courte, et que son concept frôle l’expérimentation tellement l’expérience qui en ressort est hallucinante ! Bref, alors que depuis le début du mois de décembre, je pensais être en mesure de dresser un classement, Doki Doki Litterature Club Plus est apparu, tel un Pokemon sauvage, et j’avais très envie de le mentionner pour clôturer l’année.

Il m’est cependant difficile d’en parler sans risquer de spoiler l’expérience, mais sachez que le jeu a pour point de départ une comédie romantique avec pour protagoniste un lycéen qui rejoint le club de littérature du lycée dont les membres sont des filles canons (oh…comme c’est original !), votre objectif étant de constituer des poèmes grâce à des séries de mots que vous devez sélectionner. Chaque jour, tous les membres du club s’échangent leurs poèmes et leurs avis.

Voilà ! Je ne saurais en dire plus. Je vous avertis cependant -ce qui vous sera rappelé à chaque lancement : le jeu ne convient ni aux enfants, ni aux personnes sensibles (hmm serait-ce un indice ?).

Autant j’aime me laisser tenter par un bon VN, de temps en temps, autant cette proposition a été très singulière et inattendue pour moi, car j’ai eu la chance de m’y mettre en totale découverte. Donc vraiment, si vous êtes conditionnés à vivre une expérience étonnante, sous réserve de l’avertissement ci-dessus visé, lancez-vous en essayant de vous renseigner le moins possible sur ce qui vous attend.

10ème position STORY OF SEASONS : PIONNEERS IN OLIVE TOWN (Switch)

Je le voyais comme un moyen de patienter en attendant Rune Factory 5, et pourtant, il m’a plu davantage que ce que j’espérais, et constitue l’une des plus jolies surprises de 2021 à mes yeux ! Héritier spirituel d’Harvest Moon, Story of Seasons sort enfin de sa zone de confort avec cet opus, en proposant un petit lifting qui commençait à manquer à la série, et nous emmène dans un paisible village en bord de mer, en vue de faire prospérer la ferme que l’on a récupéré et de se sociabiliser, avec de nombreuses possibilités à la clef.

Sorti exclusivement sur Switch, il était proposé également dans une très jolie édition limitée, dans l’esprit de ce qui avait été fait pour Rune Factory 4.

9ème position : SAMURAI WARRIORS 5 (multiplateformes)

Si un jeu a déçu les joueurs à bien des égards, c’est Dynasty Warriors 9. Certes, je l’ai beaucoup apprécié, personnellement, mais force m’est de reconnaître que la prise de risque n’a pas été payante, au contraire. C’est pourquoi, Omega Force et KT avaient fort à faire avec Samurai Warriors 5, et pour le coup, le résultat est magistral ! La refonte graphique tend vers le cell-shading, et profite également de l’occasion pour nous dévoiler des personnages rajeunis, dont un Nobunaga présomptueux mais plein de bonnes volontés, car c’est son avènement que l’on suit durant tout le jeu. Alors oui, le clan des Sanada m’a beaucoup manqué, oui, les batailles que l’on nous ressasse à chaque opus m’ont beaucoup manqué, mais le lifting couplé à une approche narrative différente proposent une expérience immanquable, si comme moi, vous êtes capable de vous perdre durant des heures dans la fameuse boucle de gameplay qui définit les Musous ! Magistral, oui !

8ème position : FORZA HORIZON 5 (XBox Series)

Vers la fin de l’année 2021, Microsoft nous sort de sacrées cartouches entre Halo Infinite et Forza Horizon 5, devenu en l’espace de quelques opus, la référence de la course arcade ! J’aurai toujours une petite préférence pour le 4 et ses paysages britanniques, mais aussi pour sa réalisation qui déjà, avait placé la barre à des sommets rarement atteints, mais ce nouvel épisode propose la même chose, mais en mieux, en plus fou, en plus démesuré ! L’essence même du jeu, c’est de s’amuser, et à cet effet, la prise en main est quasi-immédiate, les courses nombreuses et variées, la personnalisation poussée et, pardonnez-moi, mais bordel, que c’est beau !

Les plus observateurs n’auront pas manqué mon petit clin d’oeil à des développeurs que j’affectionne ^^

De plus, Forza Horizon 5 va jusqu’au bout de son idée de nous immerger dans le festival, en proposant un fil rouge et une petite histoire. Très complet, il maintient son statut de référence du genre. Comme précisé en introduction, il s’agit du seul jeu de mon Top 10 que je n’ai pas terminé à proprement parlé, mais le nombre d’heures passées à arpenter les routes du Mexique, la conduite arcade au top, l’ambiance du festival, la variété des épreuves et la liberté offerte par l’open world m’ont permis d’en dresser un bilan plus que positif, ce qui justifie amplement sa présence dans le classement.

7ème position : RATCHET & CLANK : RIFT APART (PS5)

Licence phare de Sony, Ratchet & Clank a préparé son retour afin d’honorer les possibilités de la PS5. Le précédent épisode était correct, il se voulait être un remake du premier, mais aussi un cross-media avec le film d’animation, ce qui à mes yeux, en a fait un jeu sans réelle ambition, semblable à une pièce de puzzle plutôt qu’une œuvre qui se suffit à elle-même. Or, Rift Apart arrive comme étant une véritable suite à l’ensemble de la saga, tout en posant de nouvelles bases scénaristiques pour l’avenir de la série. Aussi, cette dernière est connue pour être davantage un défouloir qu’un jeu de plateforme, et en l’espèce, le fun se couple à une fluidité impressionnante, mise en avant par les capacités de la console. Mais la véritable surprise, c’est indéniablement Rivet, une lombax qui trouve instantanément sa place au sein de l’équipe. Le seul véritable défaut du jeu est sa durée de vie. En ligne droite on est à moins de quinze heures, et il faut en compter quelques-unes de plus pour le platine, facilement accessible.

6ème position : MASS EFFECT TRILOGY : LEGENDARY EDITION (PC / PS4 / XBox One)

Il a beau être un remaster, qu’importe, j’ai adoré et il me paraît difficile de ne pas le compter dans ce top compte tenu du temps passé dessus. Un must have, une saga culte. Il s’agit d’une compilation regroupant la trilogie entière, DLC compris. Nous avons donc trois jeux proposant des choix narratifs dont les conséquences peuvent avoir un impact d’un jeu à l’autre, en vous glissant dans la peau du Commandant Shepard. Un univers riche, des personnages bien développés, des rebondissements et des scènes épiques, le tout pour enrober une oeuvre de science-fiction rapidement devenue culte.

J’ai pris plaisir à replonger dans la saga à travers ce remaster, et ai enchaîné les trois jeux en à peu près 80 heures, avec un platine pour le premier opus. Précision étant d’ailleurs ici faite que l’épisode le mieux travaillé est à mon sens le premier, lequel parvient particulièrement à faire ressortir une superbe direction artistique.

5ème position : BLUE REFLECTION : SECOND LIGHT (PS4 / Switch / PC)

Encore un jeu qui m’a fait l’effet d’une surprise ! Le premier opus était certes joli et posait déjà les bases d’une ambiance zen et onirique, sur fond d’histoire de magical girls, mais il était lent et répétitif. Son système voulait s’inspirer d’un Persona, avec les activités en journée au lycée, mais la lassitude prenait le pas sur les enjeux, même s’il y avait fort heureusement des sursauts dans les combats. Cependant, j’étais ravi de voir une nouvelle licence de Gust, surtout après une tentative peu concluante amorcée par Nights of Azure, et je surveillais tout de même l’arrivée de la suite à Blue Reflection. Tout cela pour qu’en définitive, il s’agisse d’un excellent jeu, qui a su tirer profit des bases posées par le premier en les améliorant, et a su corriger ses faiblesses. Si le jeu préserve une ambiance relaxante et contemplative, on ne s’y ennuie jamais, grâce aux à-côtés que Gust maîtrise : le crafting propre à la série Atelier, mais aussi le développement du hub, un peu à la manière d’Atelier Meruru, d’ailleurs. De plus, les combats sont encore plus fluides qu’avant et l’histoire bien plus accrocheuse. Bref, cette année, Gust m’a régalé !

4ème position : LOST JUDGMENT (PS4 / XBox Series)

De base, j’adore Judgment. Et pour être honnête, je préfère la direction prise par ce spin-off, dont le gameplay reste dans la lignée de la série Yakuza, plutôt que celle empruntée par Yakuza like a Dragon. Mais qu’importe ! Lost Judgment est la suite tant attendue des aventures de Tak, et le conduisent à Yokohama, où tout commence par une enquête sous fond de harcèlement scolaire. La qualité d’écriture du jeu et le rythme de son enquête font que j’ai eu envie de connaître le fin mot de l’histoire, et que j’ai traversé le jeu quasiment en ligne droite, happé par son intrigue haletante et ses nombreux rebondissements. Ce n’est qu’après-coup que j’ai pu découvrir les missions annexes et autres activités qui font habituellement le charme de la série Yakuza. Les enquêtes du club de détective, par exemple, sont bien ficelées, et les autres activités de clubs prétextes à des mini-jeux. Un incontournable, qui a manqué de peu mon podium.

Et le podium, le voici…

3ème position : ATELIER RYZA 2 ( PS4 / Switch / PC)

Mes photos de la figurine de Ryza (Atelier Ryza 1)

Mes photos de la figurine de Ryza (Atelier Ryza 2)

Mal aimée par les fans de la série Atelier, ce n’est pas en arrivant avec une suite que Ryza allait gagner leur cœur, au contraire. Je ne connais pas la série depuis aussi longtemps que les vieux de la vieille, car j’ai pris le train en marche avec Rorona et la trilogie d’Arland, mais cela ne m’avait pas empêché d’apprécier le virage pris par le premier Atelier Ryza, à quelques exceptions près. Mon principal reproche est cependant d’avoir trop simplifié l’alchimie (déjà qu’il n’y a plus de limite de temps) au détriment de l’aspect combat/exploration, qui relègue davantage le jeu à un J-RPG classique. Pourtant, j’avais adoré l’aventure ! Et Atelier Ryza 2 m’a offert une expérience encore plus belle sur tous les aspects, avec des combats encore améliorés, de vastes étendues, les musiques magnifiques !

L’histoire en elle-même, qui pourrait se résumer en quelques mots, est pourtant une aventure très personnelle à Ryza. Comme le premier, l’alchimie est très simple durant l’aventure principale et, même ses quêtes annexes. Pourtant, c’est en décidant d’accomplir le 100% du jeu que j’ai pris énormément de plaisir avec l’alchimie, encore plus que dans le premier Atelier Ryza, même. L’expérience a dépassé mes attentes, la série Atelier est un univers dans lequel je me sens vraiment bien, c’est donc une évidence pour moi de le faire figurer sur le podium de mes jeux préférés pour cette année.

LE MATCH YS IX / TALES OF ARISE

Je me permets ce petit aparté qui brise le suspens (ou pas) sur mes deux favoris, mais je dois vous faire part de mes nombreux doutes avant de m’être positionné sur la question : lequel des deux mérite, à mes yeux et dans mon coeur, la première place ? J’ai hésité. Tellement hésité. A un point que pour me décider, j’ai dû replonger dans l’un et l’autre jeu. Et la situation est ironique, car ce n’est pas la première fois qu’Ys et Tales of s’affrontent pour ravir mon coeur de fan.

Remontons en 2017…

A cette époque, seul Tales of comptait pour moi. Et ma plus grosse attente était en toute logique Tales of Berseria. Symptomatique d’une série fatiguée, voire chant du cygne pour les plus pessimistes, Berseria avait pour but de rattraper la sortie chaotique de Tales of Zestiria (mais spoiler : malgré sa technique catastrophique, le jeu était tout de même bon), en corrigeant ses défauts, tout en proposant un pitch à contre-courant de ce que la série nous avait proposé jusqu’à maintenant, en nous faisant incarner les antagonistes, sous l’égide de la charismatique Velvet Crowe (retrouvez les photos de l’une de mes plus belles figurines par ici).

Les fans tournaient le dos à une série en désuétude, mais, à contre-courant comme souvent, je persistais à penser qu’il y avait encore de l’excellence, même par spasmes, dans cette saga que je chéris de tout mon coeur. Tales of Berseria était donc ma plus grosse attente de 2017, mais il y avait un jeu que j’attendais également, avec une impatience bien plus mesurée, car j’étais alors peu connaisseur de la série : Ys VIII. J’avais précommandé l’édition limitée sur le store européen de NIS, à la belle époque où ils envoyaient leurs précommandes en temps et en heure (oui, ça sent le vécu !). Et sans que je ne m’y sois préparé, Ys VIII fut un coup de foudre. Un amour passionné est né avec cet opus, qui m’incita à découvrir l’ensemble de la série, grâce à une facilité d’accès entre Steam les consoles de Sony, si bien qu’entre 2017 et aujourd’hui, j’ai eu le plaisir de découvrir l’entièreté de la saga, exception faite du 5, seul épisode non traduit. Une redécouverte pour ma part, alors même que j’avais eu l’occasion de jouer à l’excellent the Oath in Felghana sur PSP à l’époque de sa sortie. Bref, la traversée du désert qu’a connu Tales of m’a permis de me concentrer sur de nouvelles licences, ce qui a eu pour conséquence de me faire découvrir de belles choses. Mais là où je voulais surtout en venir, c’est que mon jeu de l’année 2017 ne fut pas Tales of Berseria, mais bien Ys VIII.

Or, en 2021, nouveau match : Tales of revient chargé à bloc avec l’excellentissime Tales of Arise, qui réussit haut la main à redorer le blason de la série en proposant un opus ambitieux, opus qui s’ouvre d’ailleurs à un public encore plus large. Et Ys IX qui reste certes, dans sa zone de confort, tout en affinant la proposition du précédent opus.

Et c’est ainsi qu’arrive en deuxième position…

2ème position : YS IX : MONSTRUM NOX (PS4 / Switch / PC)

La page consacrée à ma Collection Falcom

Mon test d’Ys IX : Monstrum Nox

Unboxing – Ys IX : Monstrum Nox – Edition Limitée

Malgré sa réalisation datée, malgré ses défauts et autres facilités scénaristiques, malgré le déguisement d’Adol “aussi pire” que celui de Clark Kent, et malgré la volonté du jeu à rester dans sa zone de confort, Ys IX : Monstrum Nox arrive en seconde position (de peu !) et a même été ma meilleure expérience vidéoludique en 2021 en matière de gameplay, c’est une évidence !

Je pense que Falcom frôle la perfection en matière d’A-RPG et, manette en mains, nous avons l’impression de maîtriser le personnage joué à un point que tout nous semble possible, et les combats de boss prennent rapidement des proportions épiques. Les musiques, sans atteindre l’excellence d’Ys VIII ou de the Oath in Felghana, s’imposent dans la discographie de la série et proposent des thèmes exaltants ! Et puis le tout mis bout à bout, on plonge dans un univers rempli de secrets et d’ingéniosités, où Falcom arrive à nous captiver, nous passionner, et nous rappelle à quel point la série est historique, grâce à un fan service parfaitement contrôlé. Vivement le X ou -j’en rêve, un remake du V enfin localisé. Je l’ai trouvé cependant plus simple, beaucoup plus simple qu’Ys VIII, mode cauchemar compris, et sa deuxième place peut aussi s’expliquer par l’absence de cette folie démesurée que nous avait offert le VIII à la fin ! Et par moment, on sent, plus encore que dans d’autres jeux de Falcom, des coupes budgétaires à peine maquillées (on dira ce qu’on voudra, l’absence d’opening est incompréhensible si ce n’est pas une question de budget…)

Mais malgré tout, Ys IX : Monstrum Nox est un grand cru et un épisode crucial, que je prends déjà plaisir à redécouvrir ! Après, je me sens obligé de me justifier de l’avoir mis deuxième dans mon classement, alors qu’au final, c’est une excellente place, l’air de rien, et je pense même que le jeu pourrais très facilement entrer dans mon top 50 tous jeux confondus…voire mon top 20, peut-être ? A voir avec un peu de recul, je pense que rien n’est véritablement gravé dans le marbre ^^ et rien ne dit que je ne reviendrais pas plus facilement sur un jeu comme Ys IX que sur -donc, la première position que j’ai l’honneur de vous annoncer…

1ère position : TALES OF ARISE (PS4 / PS5 / XBox One / XBox Series / PC)

La page consacrée à ma collection Tales of

UNBOXING – Tales of Arise – Edition Collector

UNBOXING – Tales of Arise – Edition Hootle

Et le voilà, mon GOTY ! Mais alors, que la décision fut difficile à prendre, vraiment ! Et au final, même si Tales of Xillia reste mon jeu favori, mon number one, entretemps Nihon Falcom est arrivé et m’a bousculé jusque dans ma façon de jouer ! Ainsi, j’hésitais à mettre Tales of Arise ex-aequo avec Ys IX, mais ç’eut été se laisser gagner par la facilité car, après tout, Arise nous a réservé de si belles choses !

Objectivement, je ne vais pas vous mentir : Tales of Arise mérite amplement le titre de meilleur jeu à mes yeux pour cette année. En plus d’une direction artistique somptueuse, il revient à la base de ce qui a fait le succès de la série : des personnages attachants, un système de combat dynamique, une bande son accrocheuse, le traditionnel opening en anime (par le talentueux studio Ufotable), une aventure épique…bref, tout en souhaitant revenir à la source du succès, Tales of se modernise sans pour autant bousculer les codes (contrairement à Final Fantasy, qui cherche à proposer une expérience différente à chaque opus). On est donc en terrain connu mais avec un sacré vent de fraicheur !

Force est d’admettre que l’enjeu était énorme pour Tales of, qui préparait son retour après avoir déçu de nombreux fans, et que malgré cette pression, le jeu a su répondre aux attentes des joueurs, haut la main et plus qu’il n’en faut !

Je suis moi-même parfaitement satisfait de l’expérience que m’a proposé Tales of Arise sur tous les points sur lesquels je l’attendais, et les cite à nouveau : le gameplay, les personnages, l’histoire et la musique. Les à-côtés cochent les cases de ce que je recherche également, notamment la pêche, très réussie et très amusante, et la cuisine, un incontournable du J-RPG dans les activités annexes !

Tales of Arise, c’est quelque part la définition d’un blockbuster réussi : le jeu a un beau budget, et il s’en est très bien servi pour nous offrir un spectacle passionnant, beaucoup d’émotions, de moments épiques, tout en permettant aux fans de retrouver leurs marques et d’avoir toujours l’impression d’être bel et bien dans un véritable Tales of. Ce n’est cependant pas par hasard que je parle de “blockbuster” en ce sens que l’univers du jeu manque un peu de profondeur par rapport à d’autres jeux (et je ne parlerai pas, tout à fait par hasard, du world building d’un The Legend of Heroes), mais il est suffisamment cohérent et simple à comprendre pour accrocher le joueur, grâce à une solide structure. J’aurais peut-être pu favoriser Ys IX, ayant d’ailleurs plus d’atomes crochus avec Falcom aujourd’hui qu’avec Tales of, mais cela n’aurait pas été honnête de ma part, sur ce coup-là, et cela aurait été faire preuve de favoritisme. Tales of Arise est la claque que j’attendais, et le parcourir n’aura été que plaisir et émerveillement.

BILAN

Vous l’avez remarqué, pas mal de jeux manquent à l’appel. Certains, comme NieR Replicant, auraient pu être dans mon top, et très honnêtement, il s’agit d’un excellent jeu, que j’ai longtemps hésité à inclure dans ce classement. Pourtant, il m’a manqué une petite étincelle pour que je l’aime autant que j’ai aimé NieR Automata, lequel m’a d’ailleurs laissé bien plus songeur (alors que pourtant, chacun des deux jeux me paraît traité avec autant de profondeur, je ne l’explique pas !). C’est très subjectif puisque je parle vraiment de mon ressenti et, ce qui m’a déterminé à ne finalement pas l’inclure, c’est que, contrairement à tous les jeux présents, je ne suis pas sûr d’avoir envie d’y revenir, du moins dans l’immédiat.

Comme indiqué en introduction, point de Shin Megami Tensei V non plus, mais pour une raison plus évidente : je ne l’ai reçu qu’à Noël. Enfin, si j’ai terminé un total de (seulement ?) 23 jeux en 2021, cela s’explique aussi par le fait que j’ai beaucoup joué à des jeux sortis avant cette année. Un seul jeu Switch a finalement répondu à l’appel, pas forcément le meilleur pourtant, alors que Nintendo nous a sorti de grosses cartouches, mais je pense que la console retiendra davantage mon attention en 2022 ^^

Dans le backlog, enfin, il y a certains jeux dans lesquels je n’ai pas pu m’investir plus que je l’aurais souhaité, mais qui auront droit à une séance de rattrapage dès ce début 2022 : Psychonauts 2 (comme indiqué en introduction), Disco Elysium et Mary Skelter Finale en tête, mais aussi Life is Strange : True Colors ou encore Kena.

Kena : Bridge of Spirits

Au niveau des jeux que je n’ai pas encore terminés, j’étais impatient de découvrir Astérix et Obélix : Baffez-les tous ! tout en étant conscient de ses défauts et, sans dire qu’il s’agit d’une déception, on est encore très loin de l’excellence (entre autre défauts, grosse déception pour le sound design !). Dommage, parce que le potentiel est à portée de main.

Au niveau des jeux terminés, par contre, il y a eu des petites et des grandes déceptions. En guise d’exemple, je vais citer une petite déception, Neptunia X Senran Kagura : Ninja Wars, qui n’est pas un mauvais jeu pourtant. J’y ai même passé de bons moments et suis toujours ravi de retrouver toute la bande de Senran Kagura, mais plusieurs choses : d’une, Neptunia commence à me saouler sérieusement avec ses innombrables spin-offs ! A quand une véritable suite à Megadimension Neptunia V-II ? A quand le retour des Next-Form ? De deux, j’ai trouvé le jeu très déséquilibré : d’une facilité déconcertante au début, on se prend un gap de difficulté sans graduation à la fin, pour nous préparer à un post-game que je n’ai même pas eu la motivation de poursuivre. Et puis, à quand un véritable opus pour Senran Kagura ? Je sais que le développement du jeu a rencontré de nombreux problèmes et est quasiment reparti de zéro en 2019, mais l’absence de nouvelles en devient pesante. Bref, je me suis emporté, le jeu et tout de même honnête et fun, mais pas au point de figurer dans mon Top 10.

Mais la plus grosse déception de l’année, celle qui m’a définitivement écoeuré de la hype générale quasi-uniformisée sur le moindre jeu, c’est…roulements de tambourScarlet Nexus ! Je me suis avalé les runs des deux personnages à la suite, donc oui, j’ai terminé le jeu deux fois ! Et cela pour m’assurer que je ne passais pas à côté de quelque chose, et vraiment, le plaisir s’est transformé en obligation. Je n’ai pas du tout adhéré au gameplay, et encore moins à son univers. C’est donc plus une affaire de goût qu’une véritable critique à formuler.

Mon article touche à sa fin, j’espère que vous avez passé un agréable moment, et je serais très curieux de connaître votre propre Top de cette année. Et, à l’inverse de mon avis, y a-t-il eu des déçus de Tales of Arise, des amoureux de Scarlet Nexus ? Y a-t-il parmi vous des fans de Gust (parce que l’air de rien, ils ont deux jeux dans mon top, cette année).

Je vous souhaite de belles fêtes de fin d’année et vous retrouve très prochainement pour un nouvel article, programmé pour le lundi 3 janvier 2022, et qui portera cette fois sur mes attentes pour la nouvelle année.

Bien à vous,

Hyperion_Seiken

(3 commentaires)

  1. Très bon bilan.
    J’étais sur en commençant l’article qu’il y aurait Tales of Arise x)
    De mon côté j’ai joué à très peu de jeux cette année (par manque de temps et d’envie), mais je vais essayer de changer ça en 2022, surtout qu’il y a certains jeux dans ton top (comme Blue reflection et Doki Doki Litterature Club) qui me tente bien.

    1. Je te remercie ^^
      Ah oui, Tales of Arise, ça a été très difficile pour moi de trancher entre Ys IX et lui. Ironiquement, Ys VIII avait ravi mon coeur à la place de Tales of Berseria, il y a quatre ans !
      J’ai l’impression que mon temps de jeu fond de plus en plus comme neige au soleil, j’essaie d’être plus sélectif pour aller directement à l’essentiel et mieux profiter de mes jeux.
      Doki Doki Litterature Club est excellent, vraiment ! A un point que je l’ai ajouté à la dernière minute à mon article, tellement il m’a mis une claque !
      Quant à Blue Reflection Second Light, si tu as l’occasion de le faire, je serais curieux d’avoir ton avis (il est très largement supérieur au premier opus, d’ailleurs. Très, très largement !).
      Passe de bonnes fêtes et à très vite 🙂

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