Marathon Falcom 2022 – #1 Retrouvailles avec Dana

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Bonjour à tous,

Comme l’année dernière, ce début d’année est l’occasion pour moi de me lancer un petit marathon autour des jeux Falcom. Et à travers cet article, je vais vous présenter ma sélection, que j’ai entamée avec un peu d’avance depuis décembre 2021.

SOMMAIRE DU MARATHON

Etape une : Retrouvailles avec Dana (Ys VIII :  Lacrimosa of Dana)

Etape deux, partie 1 : A la croisée des chemins (Trails of Cold Steel IV)

Etape deux, partie 2 : A la croisée des chemins (Trails of Cold Steel IV)

Etape deux, partie 3 : A la croisée des chemins (Trails of Cold Steel IV)

Etape trois : Un détour par Balduq (Ys IX – Monstrum Nox)

Etape Finale : Les mémoires d’un aventurier (Ys – Memories of Celceta)

Préambule

Sans aller jusqu’à dire qu’il s’agit d’une habitude, c’est tout de même la deuxième fois que je concrétise mon désir de plonger, corps et âme si j’ose dire, dans les univers créés par Nihon Falcom. Les raisons sont nombreuses :

  • Je suis en phase avec le gameplay qu’ils proposent dans leurs jeux, et j’ai toujours envie de le comprendre, l’approfondir et le maîtriser.
  • Cela me fait un bien fou de retrouver des personnages, des lieux et des histoires qui me parlent tant.
  • La musique, bon sang, la musique !

En résumé, relancer un jeu Falcom, c’est un peu comme me sentir à la maison. Techniquement, c’est l’univers d’Ys qui me passionne, me fascine. Mais de découvrir la série Trails of Cold Steel en 2019, avec l’enchaînement de sorties des quatre épisodes jusqu’en 2020, cela a bouleversé ma vision du J-RPG, tout bonnement ! Pendant près de dix ans, mon cheval de bataille était la série Tales of, que je considère encore aujourd’hui avec un amour démesuré (ouaiiiiiis j’adore à peine exagérer mon argumentation XD), mais découvrir The Legend of Heroes avec Trails of Cold Steel m’a permis de comprendre l’importance de ce que peut apporter un bon world building à un jeu.

Et sur ce point, The Legend of Heroes est une référence extraordinaire. Si le premier Cold Steel nous met dans la peau d’un jeune étudiant de l’Académie Militaire, et se cantonne à son point de vue, petit à petit, des indices se glissent dans les (très nombreuses) discussions, des pièces de puzzles, pour les connaisseurs des références aux précédents arcs de The Legend of Heroes…tout cela s’assemble au fur et à mesure, nous implante dans l’univers politique complexe et nous dévoile des enjeux qui ne sont pas seulement graves, mais complètement cohérents ! Tout prend son sens, le moindre personnage que l’on croise devient soudain déterminant, et les rebondissements sont stratégiquement placés, surgissent à l’instant où l’on s’y attend le moins, et souvent, très souvent. Trrrrrrrès souvent : ils nous brisent le coeur en mille morceau !.

Car oui, je le confesse : je suis d’une nature plutôt sensible, et je m’émeus très facilement ! Je peux donc vous garantir que les larmes me sont très facilement venues au moindre coup dur pour nos héros de la classe VII.

Le Marathon Falcom, Edition 2022

Le contexte étant posé, il est temps maintenant d’aborder le coeur du sujet : le marathon que je me suis constitué ! Avant de rentrer dans les détails, je vous propose tout de suite la liste des jeux sélectionnés :

Etape Une : Retrouvailles avec Dana (Ys VIII – Lacrimosa of Dana)

Classique, quoi de mieux que d’ouvrir la marche avec l’un de mes jeux préférés, jeu que je refais d’ailleurs très régulièrement depuis sa sortie ? Ys VIII, c’est assurément la garantie d’un excellent moment !

Etape Deux : A la croisée des chemins (The Legend of Heroes – Trails of Cold Steel IV)

En 2021, outre le platine obtenu pour le jeu, j’ai également enchaîné deux runs de suite sur le premier Trails of Cold Steel, que je n’avais pas encore platiné (il était temps !), malgré les trois runs à mon actif. Du coup, j’ai l’impression d’avoir enchaîné les trophées de platine un peu vite aussi bien pour Trails of Cold Steel III et IV, mais qu’importe ! Me revoilà dans l’Empire d’Erebonie. J’ai choisi de ne faire que le IV pour ce marathon, tout simplement car il s’agit de mon opus préféré de l’arc Cold Steel, et que je prends un réel plaisir à flâner dans les nombreux environnements du jeu. Vue la longue durée de vie du titre, il n’est pas exclu que je poursuive en parallèle d’autres étapes.

Etape Trois : Un détour par Balduq (Ys IX – Monstrum Nox)

Incontournable, d’autant que je l’ai relancé juste après Ys VIII, pour le plaisir de retrouver tout de suite Adol et sa nouvelle équipe, mais clairement, il me sert davantage d’alternative à mon étape deux, histoire de rester dans la dynamique de ce gameplay que j’affectionne tant ! Pourtant, je l’ai recommencé plus que de raison dans la même année, et ai décidé de l’inclure dans ce marathon, tout simplement parce que Ys, c’est -pardonnez cette trivialité, clairement ma came !

Etape Quatre : Les mémoires d’un aventurier (Ys – Memories of Celceta)

Excellent épisode des pérégrinations de notre brave aventurier Adol Christin, Memories of Celceta a certes, graphiquement mal vieilli, et bénéficie certes, d’un lissage bon marché d’un jeu Vita sur PS4, mais…quel jeu ! Le gameplay reprend les mécanismes d’Ys Seven et les peaufine ! J’avais très envie de le refaire car finalement, parmi les épisodes les plus récents, c’est celui que j’ai le moins recommencé. Pourtant, il a tellement de belles choses à proposer (les musiques sont juste dingues !…oui, je sais, je le dis à chaque fois pour chaque épisode !). J’ai pas mal de choses à en dire, et suis très pressé de pouvoir vous en parler !

Bref, au cours de ce marathon, je me permettrai de proposer un retour d’expérience sur les jeux en cours, de manière plus ou moins succincte, selon mon avancée. Je précise par ailleurs deux choses : la première, c’est que ce marathon n’est constitué que de jeux Falcom que j’ai déjà terminés. Second point, certaines étapes vont sans doute se croiser, je pense notamment à Ys IX et Trails of Cold Steel IV. Le marathon a cependant commencé plus tôt que prévu, puisque j’ai pris, sur un coup de tête, la décision de refaire quelques trophées. A cet effet, je me suis connecté sur un compte alternatif pour lancer les jeux, et c’est ainsi que j’ai démarré une nouvelle partie de…

Etape Une : Retrouvailles avec Dana (Ys VIII – Lacrimosa of Dana)

Bilan de la partie

Le jeu par lequel tout a commencé pour moi. Cette passion que j’éprouve pour les jeux Falcom a réellement commencé avec lui. J’avais déjà joué à quelques jeux de la boîte au préalable, mais Ys VIII a définitivement scellé mon lien avec Falcom. S’agissant de l’un de mes jeux préférés, toutes générations confondues, je n’ai donc pas eu de peine à le relancer, vierge de toute partie. J’ignore si, comme sur mon compte principal, j’irai jusqu’au trophée de platine, mais cela a été un plaisir coupable pour moi d’avoir la sensation de débloquer à nouveau des trophées, comme si je découvrais le jeu et, même quasiment cinq ans après sa sortie, et même si déjà à l’époque, il ressemblait à un jeu PS2 lissé…quelle claque !

A l’heure où j’écris ces lignes, vous comprendrez que j’ai déjà bien entamé ce marathon, puisque j’ai même terminé le jeu, au cours d’une première et unique run que j’ai accomplis en totalité, avec 100% des naufragés sauvés, 100% des quêtes validées, des poissons pêchés, des liens avec chaque personnage, de la carte découverte et des plats cuisinés. Il ne manque plus que la totalité des trésors, que j’obtiendrai en complétant le donjon secret.

Le plus compliqué dans les jeux Falcom est, en général, d’avoir 100% des informations sur tous les personnages du jeu. Et si dans les Trails of Cold Steel et, dans un autre registre, Tokyo Xanadu, l’exercice est long et périlleux, et nécessite même de s’aider d’un guide (merci Neoseeker !), dans Ys, c’est beaucoup plus simple. Surtout dans cet opus très particulier, dans lequel Adol se retrouve naufragé sur l’île mystérieuse de Seiren, accompagné qu’une bonne vingtaine de personnages. En suivant les quêtes secondaires et en fouillant bien la carte, le 100% est à portée de mains. Tout cela m’a permis d’obtenir la vraie fin sans préavis.

Un jeu intemporel

Je me suis contenté de vous faire part de quelques statistiques sur ma partie, mais au final, le jeu mérite un petit retour d’expérience car, après tout, voilà bientôt cinq ans qu’il est sorti, et s’il faut reconnaître qu’il était déjà dépassé dès sa sortie, paradoxalement, il n’a pas tant vieilli que cela, grâce à une direction artistique de qualité, mais aussi au gameplay d’une telle souplesse que l’on éprouve un véritable plaisir à le découvrir ou le redécouvrir, même en 2022 ! Cela dit, il faut savoir que chez Falcom, le gameplay vieillit plutôt bien, si l’on excepte les premiers Ys et le concept de bump system, qui peut clairement rebuter les joueurs, et dénote des mécanismes finalement très limités. Mais le joueur averti qui recherche une expérience d’A-RPG absolument grisante, ne regrettera pas de lancer Ys VI : the Ark of Napishtim, ou son évolution proche de la perfection, the Oath in Felghana, malgré les graphismes d’un autre temps, ou encore d’un Ys Seven !

Et il est rassurant de constater qu’Ys VIII en prend le chemin. Accessible de par des mécanismes simples, le jeu prend son envol au fil des heures, et fait naître en nous un véritable plaisir d’explorer le moindre recoin de l’île et d’enchaîner les combats. Mais ce qui fait qu’Ys VIII est une réussite, c’est que le jeu ne révèle ses atouts qu’après plusieurs heures, après s’être fait à l’idée que l’histoire contait les aventures de survivants sur une île…

Il me serait cependant bien difficile de vous parler des évènements qui illustrent la véritable identité d’Ys VIII sans risquer de spoiler. Je me contenterai simplement d’évoquer Dana, l’héroïne éponyme du jeu, qui parvient à voler la vedette à Adol, de par l’importance de son rôle et les émotions qu’elle transmet. D’apparence fragile, sa détermination en fait l’un des personnages les plus étonnants, les plus intéressants et, tout simplement, les plus puissants de toute la série. A mon sens, il s’agit d’un personnage qui devrait avoir autant d’impact dans la vie d’Adol Christin, que les Déesses Feena et Reah. Des scènes particulièrement poignantes et intenses appuient mes dires mais, une fois encore, il me serait difficile de vous en parler sans gâcher le plaisir de la découverte. Je suppose toutefois que si vous êtes là à me lire, c’est sans doute parce que vous aimez aussi la série et que vous avez déjà probablement joué à cet opus, mais dans le doute, je n’en dirai pas plus.

Les musiques d’Ys VIII

Je vais maintenant aborder un sujet qui pourrait justifier à lui-seul mon envie de replonger dans chacun des jeux que nous propose Falcom : la musique ! Si depuis 2017, j’écoute régulièrement -et en boucle, selon les périodes, la musique d’Ys VIII, ce n’est pas pour rien ! Mais s’il s’agit là d’une question de goûts, je reste persuadé que la Falcom Sound Team JDK s’est surpassée pour nous proposer, ni plus ni moins, la meilleure OST de la série. Très honnêtement, en ce qui me concerne, elle est au coude à coude avec Ys : the Oath in Felghana, dont j’espère avoir un jour l’occasion de vous parler, mais je pense qu’elle reste légèrement au-dessus, de par la variété de ses thèmes !

Vous ferais-je l’affront de vous citer en premier lieu Sunshine Coastline ? Le mythique thème des premiers instants d’Adol sur l’île de Seiren, un véritable appel à l’aventure aussi motivant que dépaysant ! Mais l’OST va plus loin que ce simple titre, et octroie une véritable identité à chaque lieu que l’on visite, des plages paradisiaques de l’île aux marécages les plus boueux, en passant par les nombreuses grottes ; sans parler des envolées musicales qui accompagnent la cultissime ascension du Mont Gens d’Armes, nommé ainsi en clin d’oeil à l’un des naufragés qui appartient à l’armée de l’Empire Romun.

Je n’ai pas pour but de vous spammer avec divers titres, mais si j’en retiendrai un, celui qui est sans doute ma musique préférée de tout l’univers Falcom (aoutch, petit coup de pression, là !), tout près du grandiose Valestein Castle, c’est Next Step Toward the unknown.

Le contexte dans lequel survient cette musique a d’ailleurs une importance fondamentale dans votre exploration insulaire, et dans les enjeux à venir ! Il s’agit en effet de la descente de la montagne par l’autre côté de l’île qui, jusqu’à présent, vous était inconnu, et s’apprête à vous livrer ses secrets. Un délice auditif !

La bande originale propose variété de thèmes qui dynamisent vos explorations, certes, mais elle propose aussi des compositions adaptées à l’environnement mystique qui enveloppe l’île. Je pense notamment à One Dream, One Reality, musique qui illustre dans un premier temps les flashbacks d’Adol, ou encore Sibylline Road, qui selon moi, alors même qu’il s’agit d’une musique d’exploration, se rattache complètement au personnage de Dana. Et toujours à son propos, le thème Dana est certes, mélodramatique, mais survient à des moments particulièrement forts de sens dans l’aventure.

Je pense qu’un de ces jours, je ferai un petit article sur les OST de la série, car il est vrai qu’Ys, sur ce plan-là, est une oeuvre remarquable ! Dès les prémices, les thèmes marquent les esprits, et j’aimerais partager avec vous tout le plaisir que j’ai à me perdre dans la vaste forêt de Celceta in the morning of After Rain, ou à sillonner les plaines à proximité de Balduq sous un Norse Wind, en passant par l’inévitable First step Toward Wars qui nous accompagne dans Ys, premier du nom. Donc oui, il y a clairement matière à en parler, mais pour le moment, je me contenterai de faire un rappel sur le fait que l’OST d’Ys VIII contribue à me donner envie de replonge à chaque instant dans son monde.

Pour conclure

Cette première étape de mon marathon a plutôt bien commencé, car je ne me suis pas contenté d’une run comme je peux en faire quand j’ai juste envie d’y retourner : je suis clairement parti dans la complétion. Il me reste juste le donjon secret, que l’on débloque après la fin du jeu, et sur lequel je reviendrai un peu plus tard, le temps de m’atteler à l’étape deux, qui s’annonce bien plus longue. Cela va me permettre de monter en niveaux mes personnages avec un petit boost d’expériences octroyé par le fameux plat de pirates (à ne surtout pas négliger !). Même si techniquement, je roule pas mal sur le jeu, à force de le refaire chaque année, j’ai été surpris par la difficulté par rapport au IX, qui est beaucoup plus simple, et qui constituera mon étape trois du Marathon. Fatalement, la comparaison avec le VIII m’a permis de prendre conscience de certaines choses que je n’avais pas nécessairement vues lors de mes premières runs. Mais, sans pour autant remettre en question mon jugement de base, je constate qu’il manque finalement au IX un peu de folie.

Je dis cela en connaissance de cause car, pour tout vous dire, j’alterne entre les étapes deux et trois, et ai donc un peu avancé sur Ys IX. Mais mon prochain compte rendu du Marathon Falcomien portera essentiellement sur l’étape deux, consacrée à Trails of Cold Steel IV.

J’espère que cet article vous aura plu !

Bien à vous,

Hyperion_Seiken

(3 commentaires)

  1. J’attends la version Ps5 pour me replonger dans Ys Viii et ce que tu dis sur la fin, c’est exactement ce que je reprochais à Ys IX. Il manquait un peu de folies qui se fait sentir un peu sur le tard.
    Et je te rejoins sur l’ost du Viii. Elle m’accompagne aussi régulièrement dans la voiture avec son rythme endiablé !

    En tout cas, bonne mise en jambe de ton marathon 🙂
    Très bien écrit, explications claires, pas de spoilers concernant l’avancement de l’histoire sur ce que tu as joué. C’est plaisant 😃

    1. Je te remercie pour ton message, il me fait vraiment plaisir ^^
      Et je suis ravi de voir que tu es d’accord avec moi à propos de la comparaison que j’ai pu en faire par rapport à Ys IX, j’avais peur de manquer d’objectivité par rapport au VIII, auquel je suis très attaché ! Et aussi ravi de savoir que, bon sang, je ne suis pas le seul à mettre cette BO en voiture XD

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