MARATHON FALCOM 2022 – #3 A la croisée des chemins (Partie 2)

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Bonjour à tous,

Me voici arrivé à l’étape deux de mon Marathon Falcom, Edition 2022, et j’ai décidé de m’attaquer à un gros morceau, aussi bien par sa durée de vie que pour ce qu’il représente désormais à mes yeux : Trails of Cold Steel IV est tout simplement l’un des J-RPG qui m’aient le plus marqué au cours de ces dernières années ! Bienvenue à vous dans l’univers de Falcom, et installez-vous confortablement pour ce petit instant lecture.

SOMMAIRE DU MARATHON

Etape une : Retrouvailles avec Dana (Ys VIII :  Lacrimosa of Dana)

Etape deux, partie 1 : A la croisée des chemins (Trails of Cold Steel IV)

Etape deux, partie 2 : A la croisée des chemins (Trails of Cold Steel IV)

Etape deux, partie 3 : A la croisée des chemins (Trails of Cold Steel IV)

Etape trois : Un détour par Balduq (Ys IX – Monstrum Nox)

Etape Finale : Les mémoires d’un aventurier (Ys – Memories of Celceta)

Point sur le Marathon

Le Marathon se poursuit en ce début d’année. Je profite de l’absence de grosses sorties, dans le cadre de mes attentes, pour avancer. Je m’étais réservé la possibilité d’aborder l’étape trois avant de finir Trails of Cold Steel IV, mais ayant été dans ma lancée sur le jeu, j’ai finalement décidé de garder le cap plutôt que de trop me disperser. Alors certes, j’ai tout de même avancé dans mon périple sur Ys IX : Monstrum Nox, et même un peu sur Memories of Celceta, mais principalement, c’est encore Trails of Cold Steel IV qui fait l’objet d’un compte rendu pour cette semaine.

A ce propos, même si je suis conscient qu’il est toujours délicat de dresser un classement de ses jeux favoris, même en les classant par genre, j’ai une telle attache pour ce jeu que je me demande s’il ne figure pas parmi mes J-RPG préférés. Je vais me laisser le temps de découvrir l’arc Crossbell ainsi que Trails into Reverie avant de me prononcer. Par conséquent, mon jugement appellera un semblant de réponse d’ici fin 2023. Mais pour le moment, je ne m’avance pas trop en disant qu’il s’agit de l’un des rares jeux que j’ai recommencé autant de fois en si peu de temps, avec toujours le même désir de la redécouverte. Ce qui est sûr, c’est que je ne m’amuserais pas à me lancer dans des marathons spécialement dédiés à Falcom depuis l’année dernière si ses univers ne me parlaient pas autant !

Par conséquent, je vous présente mon compte rendu de Marathon, et ne devrait pas tarder à arriver à la mi-parcours !

Bilan de la partie en cours

Mon parcours pourrait donner l’impression de stagner, vu que j’en suis toujours à l’étape deux, mais il faut relever deux points : le premier, c’est que j’ai pu tout de même progresser sur les étapes trois et quatre, si bien que les comptes rendus sortiront plus rapidement. Second point, Trails of Cold Steel IV est un jeu long, très long. Pour une première run, en totale découverte, il faut compter facilement entre 80 et 100 bonnes heures. Le site Howlongtobeat mentionne plutôt environ 67 heures, ce qui me paraît un peu court tout de même, quoique possible si l’on s’exonère de la moindre quête secondaire et que l’on passe certains dialogues. Toujours est-il qu’il s’agit de l’opus le plus long de la saga Cold Steel.

En tout état de cause, dans le cadre du marathon, il s’agit de ma cinquième run sur le jeu donc, quelque part, je devrais le terminer en beaucoup moins d’heures, mais je me suis surpris à tout simplement prendre mon temps, profiter des cinématiques et même, de ré-explorer les lieux, où au fil de notre progression, le moindre PNJ a toujours quelque chose de nouveau à nous dire.

Bref, je flâne et je profite ! Je savoure la moindre apparition de guest et prends même encore plus conscience de l’incroyable richesse de l’univers de la série, pour avoir terminé récemment le second opus de Trails in the Sky, mais j’y reviendrai, l’heure est au bilan.

Ainsi vous l’avez sans doute compris, je n’ai toujours pas terminé l’étape deux. J’ai cependant terminé le chapitre 2 (sur 4) et si l’opération sauvetage s’est déroulée sans accro, et a même permis à l’équipe de récupérer au passage de précieux alliés, l’heure n’est pas au repos, et il faut déjà envisager la suite à donner. Dans les faits, c’est très simple : on repart explorer l’Erebonie pour renforcer les équipes, et libérer les deniers personnages retenus, avant d’assister au déroulement de la fin de chapitre. Et sur ce point, une fois encore, Falcom a fait du travail d’orfèvre ! Après une fin de chapitre 1 incroyable et même culte, ils parviennent à se surpasser une nouvelle fois au niveau de l’intensité dramatique.

J’ai pu ensuite avancer sur le chapitre 3, qui entre dans le cœur du sujet autour duquel l’intrigue ne faisait que planer jusqu’à maintenant et ne devrais pas tarder à le terminer. Aussi, je pense que mon prochain rapport de Marathon sur l’étape Deux sera mon dernier, car j’aurai enfin terminé le jeu, et pourrai enfin me concentrer sur les deux dernières étapes : Ys IX : Monstrum Nox et Ys : Memories of Celceta.

Au niveau de ma progression, je ne joue pas la complétion mais je m’évertue à effectuer toutes les quêtes secondaires été à déceler les quêtes cachées, lorsqu’il y en a, sans soluce. J’ai dû passer à côté d’une ou deux depuis le début de partie. Quant au reste, il faut savoir que, quel que soit le jeu développé par Falcom ces dernières années, nous y disposons d’un journal de quêtes qui demande un véritable travail de complétion, et à ce titre, je ne commence à m’y pencher réellement qu’après avoir découvert l’histoire, donc dès ma seconde partie, qui nécessite alors de prendre les bonnes habitudes : analyser tous les ennemis, ouvrir tous les coffres, et parler à tous les PNJ au bon moment.

Ayant cependant lancé un New Game Plus pour cette cinquième run, mon journal y est déjà complété à 100%, ce qui me frustre un petit peu, car j’aurais bien aimé au moins recommencé la cuisine et la pêche ! En revanche, le Pom Pom Party, une sorte de Puyo Puyo, et qui est pourtant une activité très sympa, m’a tout de même rappelé que les derniers adversaires sont absolument abominables et que c’est parfois sur un gros coup de chance que j’ai pu les vaincre sur le mini-jeu. Par conséquent, je ne le lance que rarement, et même pas pour la gloire. Certains se reconnaîtront dans ce que je dis, j’en suis sûr ^^

Et comme indiqué dans mon précédent rapport d’étape, vu que j’ai recommencé le jeu avec équipement, orbs, items et argent, autant dire que le jeu ne me pose aucune difficulté, même en étant reparti du niveau départ. En revanche, j’ai toujours autant de mal, tous jeux confondus d’ailleurs, avec les altérations d’état, et en l’espèce, les Cold Steel font souvent en sorte de nous en mettre plein la tronche face à certains boss, ou même certains ennemis random qui vont me mettre à mal si je prends trop d’assurance. En tous cas, aucun obstacle ne m’empêche de progresser correctement et, malgré le nombre de runs que j’ai à mon actif, je passe plus de temps à approfondir le background en discutant avec tout le monde, pour constater l’évolution du moindre PNJ après chaque évènement. Il va sans doute falloir que je passe la seconde tout de même, histoire que le marathon ne s’étende pas encore pendant des semaines. En effet, l’air de rien, le mois de février est un gros mois vidéoludique, en ce qui me concerne, il faut donc que je me tienne prêt.

L’explosion de saveurs !

Dans le fond, la véritable richesse du titre, celle qui nous permet d’en apprendre toujours plus sur le lore et les personnages, revient aux quêtes annexes et à notre propre curiosité.

Ainsi je l’ai indiqué plus haut, Falcom s’évertue à travailler l’écriture dans sa série, et cela transparaît jusque dans le moindre PNJ le plus anodin, au point de créer de véritables petites histoires qui apportent encore plus de vie à un univers déjà dense. Lors d’une première run, c’est peut-être quelque chose qui tend à m’échapper -à tort, car je me concentre sur la face immergée de l’iceberg, que représentent : l’histoire principale, les quêtes secondaires et les activités annexes.

Mais il s’avère qu’en cours de marathon, je me suis également lancé dans la trilogie Trails in the Sky, ce qui a beaucoup transformé mon expérience de jeu sur Trails of Cold Steel IV, mais pas seulement.

A l’heure où je vous parle, j’ai eu le temps de terminer Trails in the Sky : Second Chapter, et je peux vous garantir, au-delà des qualités que je lui trouve et dont j’espère avoir le plaisir de vous parler bientôt, que j’ai eu droit à une magnifique explosion de saveurs, comme vous l’avez deviné à travers mon sous-titre !

Ainsi je le répète souvent au gré de mes articles, Trails in the Sky a entamé un nouveau cycle dans la série The Legend of Heroes, et ce cycle s’est poursuivi avec l’arc Crossbell, l’arc Cold Steel et l’arc de Calvard (dont le premier opus d’ailleurs, n’est disponible qu’au Japon et n’a pas encore de date de sortie chez nous). Cet ambitieux projet de Falcom implique de très nombreux personnages que l’on retrouve dans chaque jeu, pour une raison ou pour une autre. De la simple apparition surprise au rôle déterminant, c’est cette profusion de personnages et d’intrigues entremêlées qui a pour conséquence de créer des connexions, certes, et le tout dans un monde véritablement cohérent.

The Legend of Heroes se démarque des autres séries pour son travail sur plusieurs plans. Il traite aussi bien de la profondeur de ses personnages, que de la cohésion de chaque pays aussi bien dans ses problématiques internes que ses relations diplomatiques, et s’efforce de proposer un background géopolitique complexe et dense. On est loin de l’approche de certains J-RPG qui veulent sciemment perdre le joueur dans des intrigues faussement complexes, qui en reviennent toujours à placer les personnages principaux au centre de tous les enjeux du monde ; là où à l’inverse, les personnages de The Legend of Heroes sont souvent lâchés dans des conflits et des problématiques qui les dépassent.

D’où l’importance des connexions faites entre chaque épisode. Et il s’avère que les évènements qui se déroulent dans Trails in the Sky : Second Chapter font un sacré pont avec Trails of Cold Steel IV. Et si la promotion du titre s’est faite autour de la présence des stars des précédents arcs, le chapitre 2 m’a offert de véritables petites surprises, dont notamment la présence d’un personnage qui m’a fait fondre, Kloe Rinz, mais pas que ! C’est finalement la somme de tous les jeux qui donne une richesse incroyable au projet de Falcom, et surpasse même ce qu’ils visaient sans doute au début. The Legend of Heroes est ainsi, selon moi, l’un des jeux les plus riches en écriture, et parvient malgré toutes les données, à maintenir un niveau de cohérence incroyable.

En arrive la question suivante : par quoi commencer ? Faut-il démarrer Trails in the Sky et attendre ensuite l’arc Crossbell, pour faire les choses dans l’ordre, avant de se lancer dans Trails of Cold Steel ? Doit-on nécessairement suivre cet ordre ?

Mon avis est des plus simples : faites comme bon vous semble !

Je m’explique : j’ai commencé la série avec Trails of Cold Steel et oui, à de nombreux moments, j’ai été plongé dans de nombreuses intrigues sans en saisir tous les sens. Oui, au final, j’étais comme ces élèves de la Classe VII qui vivaient leur vie au sein de l’académie avant d’être confrontés frontalement aux véritables intrigues de l’Empire d’Erebonie. Mais rassurez-vous, même si vous aurez l’impression que certaines choses vous échappent, vous arriverez à cerner les éléments les plus importants, certes, mais aussi à comprendre les évènements passés, grâce aux très nombreuses indications que vous laisse chaque opus.

De plus, je vous avoue que je suis même ravi d’avoir découvert après coup la saga Trails in the Sky, car d’y retrouver des personnages déjà croisés dans Cold Steel, cela n’a fait que décupler mon plaisir de découvrir leurs histoires, et même de donner un sens encore plus profond à certains, je cite à nouveau Kloe Rinz, mais encore et surtout, Tita et Agate !

J’ose ainsi penser que la boucle sera bouclée avec l’arc Crossbell, qui me donnera sans doute envie de recommencer -pour la énième fois ! les Trails of Cold Steel.

Bref, et je le dis en mon âme et conscience : commencer par n’importe quel arc (dès son premier opus au minimum, tout de même), vous vous y retrouverez toujours et, au pire si vous vous sentez perdus, l’intérêt ne prendra que davantage d’ampleur lorsque vous vous lancerez dans les autres arcs. A vous de définir votre propre Trail.

Les musiques

Et si nous touchions encore un mot sur les musiques de Trails of Cold Steel IV ? Comme je l’ai clairement indiqué dans mon précédent compte rendu, la musique de combats principale, Burning Throb, demeure à mes yeux l’une des meilleures de sa catégorie, tout J-RPG confondu. Il faut dire que la série Trails of Cold Steel s’arrange toujours pour nous proposer des compositions percutantes, parfois étonnantes (Heated Mind dans Trails of Cold Steel II), souvent épiques (Brave Steel dans Trails of Cold Steel III), mais ce sont des airs qui nous restent dans la tête et que l’on prend plaisir à réentendre au gré des combats.

Et maintenant que j’ai entamé les chapitres deux et trois du jeu, je peux enfin vous parler de certaines compositions, à commencer par l’une des musiques de combat de boss les plus intenses du jeu, Neck or Nothing. Laquelle sonne, telle l’annonce d’un combat particulièrement difficile (et dans le jeu, c’est le cas, croyez-moi !). A chaque opus, on a tendance à voir à quel point les personnages sont à bout de force après chaque boss et, même si dans le IV, ils ont suffisamment évolué pour faire partie de la cour des grands, de nombreux combats épuisants les attendent et je trouve justement cette musique très appropriée à la tension existant entre leurs adversaires et eux.

Notons également l’une des marques de fabrique des musiques de Falcom, le combo violon/guitare électrique proposé par Endure Grief. Et que dire du souffle épique que nous inspire Seven’s Conflict – Excellion Krieg ! Enfin, dans la catégorie fan-service percutant, une réorchestration symphonique d’Atrocious Raid, tirée de l’album Super Arrange Version de Trails of Cold Steel, nous attend au moment climax de la fin du chapitre 2. Un moment exaltant !

Trails of Cold Steel IV nous donne aussi l’occasion de découvrir une mélodie sentimentale à plus d’un titre, minutieusement choisie pour les moments forts en émotion, dont vous pouvez écouter la version au piano, Although its warmth small que j’ai choisi de vous faire découvrir aujourd’hui. Un peu de douceur pour ce compte rendu, donc, que je vous invite à écouter tranquillement, en vous accordant par exemple, un petit moment de détente :

Mais si vous croyez que ma vision est aveuglée par l’amour que j’ai pour les OST des jeux Falcom, je vais vous surprendre en signalant une musique du jeu que j’ai trouvé hors-sujet, Still to the front. Loin d’être désagréable, au contraire, j’ai toutefois trouvé la rythmique hors de propos par rapport à la mélodie principale jouée sur guitare acoustique. A écouter par curiosité, mais dans le jeu, ce n’est pas ce morceau qui m’aura aidé à m’impliquer encore plus dans les scènes au cours desquelles on peut l’entendre.

Pour mon prochain (et cette fois, dernier je l’espère) compte rendu de l’étape deux, je vous parlerai des derniers morceaux qui ont retenu mon attention, et que l’on peut notamment entendre durant le dernier tiers du jeu.

Pour conclure

Hé bien ! Je ne pensais pas que cette seconde étape serait si longue. Je savais pertinemment que me lancer dans Trails of Cold Steel IV me prendrait du temps, mais qu’importe, ce n’est que du plaisir, et je pense être encore dans les temps avant de pouvoir commencer à découvrir mes premières attentes de l’année 2022. J’ignore encore si je me permettrai de rédiger mon compte rendu sur les étapes trois et quatre avant, j’avoue que je préférerais vraiment tout faire dans l’ordre. J’espère en tout état de cause que cet article vous a plu.

A très bientôt pour la suite du Marathon Falcom 2022, mais aussi et surtout, ne manquez pas mes prochaines Chroniques Falcomiennes, dans lesquelles je vous donnerai mon avis sur Trails in the Sky : Second Chapter.

Bien à vous,

Hyperion Seiken

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