[STEELBOOK] Seul sur Mars (BR)

Accueil » [STEELBOOK] Seul sur Mars (BR)

00

Bonjour à tous,

Je vous propose aujourd’hui les photos du steelbook de l’excellent Seul sur Mars avec Matt Damon et Jessica Chastain, réalisé par Ridley Scott.

Seul sur Mars raconte l’histoire de Mark Watney, un astronaute qui, au cours d’une mission sur Mars, est passé pour mort après une tempête de sable, évènement qui oblige son équipage à évacuer d’urgence la planète. Le film tourne autour de sa survie. Voilà pour le pitch d’un film qui dure tout de même 2H20. Sauf que l’on ne voit pas le temps passer, et cela pour plusieurs raisons qui font de ce film le premier feel-good movie de la SF !

Je vous préviens, au risque de ne pas être original, il va y avoir de la (petite) comparaison avec Gravity, que j’ai certes beaucoup aimé, mais qui à mon sens, ressort davantage de l’expérience immersive que d’un film. Mais tout au long de mon visionnage de Seul sur Mars, je me suis rendu compte que celui-ci détenait les recettes de ce qui manquait à Gravity pour en faire un grand film, et pas seulement une expérience (absolument jouissive, je le redis ^^), car ne nous leurrons pas, l’idée de départ tient aussi en trois lignes aussi bien pour les deux films. L’idée de départ uniquement, même si celle-ci est traitée à des échelles différentes.

Bon, il est vrai qu’au-delà des idées de départ similaires, il est bien évidemment impossible de comparer, dans la forme, un drame claustrophobe qui met en scène une ingénieure perdue dans l’espace, qui est tout sauf astronaute, à un survival où un Astronaute se retrouve tout seul dans un environnement vaste, mais hostile.

Et en l’espèce, Mark Watney est un personnage intéressant en ce sens qu’il est positif, travailleur et qu’il n’a pas peur d’essayer, connaissant les probabilités d’être confronté à l’échec. Et son optimisme s’accorde à une intelligence dans sa meilleure définition : l’adaptation ! Watney va effectivement tirer profit de ses compétences de botaniste, et du matériel qui l’entoure -même si parfois leur usage n’est pas destiné à ce dont il a besoin, pour recréer un environnement habitable. Certains détails sont d’ailleurs bien vus, comme le fait que son commandant est fan de disco, et que par conséquent, la seule playlist disponible laissée dans la base soit en total décalage avec l’atmosphère du film (Donna summer, Abba, etc.), mais qui apporte une note légère permettant de transcrire à quel point la motivation de Watney est solide.

Il convient cependant de préciser que le film ne centre pas uniquement sur le personnage et sa survie sur le sol martien, contrairement, par exemple, à Seul au monde, car il y a une partie du film qui se déroule également sur Terre, quand la Nasa découvre que Watney est encore en vie, ou même à bord de l’Hermès, le vaisseau de l’équipage ayant dû fuir Mars. A ce titre, notons la présence d’un casting au top, entre une Jessica Chastain à qui le genre convient décidément bien, l’inégalable Sean Bean ou encore Chiwetel Ejiofor, qui nous fait enfin oublier son incursion dans le misérable 2012, même s’il a depuis, fait ses preuves. Plus surprenantes, les présences de Jeff Daniels ou de Kristen Wiig sont à relever !

Seul sur Mars aborde donc plusieurs points de vue et ne se focalise pas que sur Watney. Hors, ce genre de film tend à renforcer la solitude du héros en ne se basant que sur lui et lui seul, au point que nous, spectateurs, n’ayant aucune idée de ce qui se passe ailleurs, perdons ainsi nos repères temporels à l’instar du personnage que l’on suit. Mais si Ridley Scott prend le risque de sacrifier cet aspect narratif fondamental, c’est au contraire pour renforcer toute la partie technique, voire pragmatique, que prend la découverte d’un survivant sur Mars par la Nasa. Comment doit-elle réagir, et quelles sont ses options et ses marges de manoeuvres ? Comment communiquer, tout simplement (et à ce sujet, le film montre d’excellentes idées, que je vous laisserai le soin de découvrir par vous-mêmes).

Au final, le film parvient à la fois à traiter et retranscrire la solitude de Watney sur Mars, lui permettant de développer l’aspect humain du sujet, tout en étant capable de s’intéresser à une partie plus concrète, plus pratique, en prenant beaucoup de distance avec cet aspect justement humain.

Le seul petit reproche que je pourrais faire à Ridley Scott est de nous proposer, d’un point de vue technique, une réalisation un peu trop conventionnelle à mon goût. S’il a le soucis du détail et si la conception des structures, qu’elles soient installées sur Mars ou qu’il s’agisse du vaisseau Hermès, on est en revanche face à une réalisation vraiment classique, sans prise de risque. Ce n’est pas une véritable critique, au fond, car cette réalisation s’accorde finalement au genre, mais il manque peut-être ce côté un peu fou qui aurait pu faire ressortir un côté un peu plus philosophique -ou déjanté, de la condition de Watney sur Mars (et je dis cela parce que Scott en est parfaitement capable, et il a su le montrer à plusieurs reprises).

Et je terminerai mon commentaire sur le film en disant que enfin, ENFIN, nous avons là un film qui se passe sur Mars et qui n’est pas un échec commercial. Cela n’a évidemment aucun impact sur la qualité même du film, mais il faut reconnaître que depuis des années, les films qui sont sortis traitant de la planète Mars se sont lamentablement gaufrés au box-office, sans que ce ne soit nécessairement mérité, je pense notamment à John Carter et surtout le film d’animation Milo sur Mars, qui a engendré 39 millions de dollars dans le monde pour un budget de 150 millions ! 150 millions ! Et la petite anecdote qui fait mal, c’est que son réalisateur, Simon Wells (que l’on n’est pas prêt de revoir de si tôt, je pense), est un descendant de HG Wells. Le malaise…

Passé cette petite digression, j’expliquais donc que Seul sur Mars est un excellent film qui a fait l’objet d’un succès à mon sens mérité. Petite précision, je n’ai pas lu le livre d’Andy Weir, duquel il est adapté, je n’ai donc aucune idée de sa fidélité vis-à-vis du roman, mais il semblerait qu’il y ait peu de différences.

J’ai précommandé le film dans son édition Steelbook, dont je vous présente maintenant les photos (cliquez dessus pour les agrandir) :

Seul sur Mars - Bluray Steelbook-10

Nous allons commencer par le recto du boîtier :

Seul sur Mars - Bluray Steelbook-03

Le verso :

Seul sur Mars - Bluray Steelbook-04

Une photo de la tranche, pour montrer que le titre n’y apparaît pas, mais que le visuel offre une continuité :

Seul sur Mars - Bluray Steelbook-06

Voici maintenant une photo d’ensemble de l’extérieur :

Seul sur Mars - Bluray Steelbook-07

Et une photo d’ensemble de l’intérieur, avec les disques :

Seul sur Mars - Bluray Steelbook-08

A l’intérieur, comme vous pouvez le voir, nous avons le Blu-Ray en version 3D, derrière le Blu-Ray simple, et un petit flyer sur le livre (qui pour le coup, a repris le visuel du film).

Voici maintenant une photo d’ensemble de l’intérieur, sans les disques :

Seul sur Mars - Bluray Steelbook-09

Il s’agit d’une image tirée du film. Evidemment, on reste dans le ton, niveau couleurs martiennes, mais je préfère tout de même le visuel de l’extérieur du steelbook.

C’est tout pour les photos, espérant qu’elles vous aient plus.

Bien à vous,

Hyperion_Seiken

(3 commentaires)

  1. Je n’ai pas lu tout ton pavé au début vu que j’ai pas vu le film de peur de me spoiler, mais je lirai dès que j’aurai visionné ça ! Pour ma part j’ai precommandé l’édition KimchiDVD qui devrait arriver début Avril 😛 Vraiment dommage l’absence de titre.. Mais je crois que mon édition propose une sorte d’autocollant à rajouter dessus ^^ Très bonnes photos 😉

    Si je peux me permettre une remarque: Depuis que tu prends des photos avec cet appareil, j’ai l’impression que tu les prends vachement plus du bas non ? ^^

    Et super ton stand à Steelbook ! Faudra que j’investisse pour ca un jour 😀

    1. Pas de soucis pour le pavé (on ne se refait pas :D) et merci pour ton commentaire 🙂
      Les versions KimchiDVD ont l’air sympa, tu prends avec celle avec le fourreau lenticular ?
      Pour la photo, tu fais bien de me le dire, si ça rend moins bien, pour les prochaines, je ferai plus attention ^^
      Et concernant le présentoir, tu peux en trouver très facilement sur ebay (en mots clefs, présentoirs dvd), moi j’en avais eu pour près de dix euros le lot de 5. Du coup, c’est sympa si tu veux exposer un steelbook en particulier dans ta collection. Pour ma part, je me sers d’un présentoir pour les photos de mes déballes, un pour exposer un film et un autre pour exposer un jeu ^^

      1. Non j’ai pris le fullslip, quand je peux ne pas les prendre je les prends pas les lenticulaires (j’aime po 😀 )
        Non mais ça rend bien et c’est très jolie, c’est juste que sur certaines photos (notamment les Star Wars) on voit moins bien le haut du coup 😉
        Ah oui ça va ^^ Bah je prendrais ça un jour alors, sûrement au prochain déménagement parce que là j’ai pas la place d’exposer de toute manière..
        Et très sympa le nouveau thème pour ton site 😉

Laisser un commentaire

En savoir plus sur Chez Hyperion Seiken

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading