Bonjour à tous,
Même si j’ai tendance à moins publier ces derniers temps, je n’ai pas pour autant abandonné mon blog, et c’est avec un plaisir sans commune mesure que, à l’occasion de mon anniversaire, je vous propose mon avis sur Dragon Quest Builders sur PS4.
Dragon Quest Builders (Square Enix)
Disponible en Europe le 14 octobre 2016
Plateformes : PS4 (boîte et dématérialisé) PSVita (dématérialisé)
Jeu tout public
Jeu testé sur PS4
Une fois n’est pas coutume, aujourd’hui, je vous rédige mon avis sur un jeu, et pas n’importe lequel, puisqu’il s’agit du très attendu Dragon Quest Builders, qui sort sur PS4, en version boîte et dématérialisée, mais aussi sur PS Vita (cette dernière n’a droit qu’à une version démat’, dommage !). Bon, même si vous connaissez ma fâcheuse tendance à trop écrire, je vais essayer de ne pas vous faire un trop gros pavé ^^’
En ce qui concerne mes conditions de jeu, je vais être franc : à l’heure où j’ai rédigé cet article, je n’ai pas terminé le jeu, qui bénéficie d’une durée de vie colossale. Néanmoins, y ayant joué non-stop depuis que j’ai eu la chance de l’avoir avec un peu d’avance, les nombreuses heures passées dessus m’ont suffi à rendre un verdict qui, je pense, ne changera pas une fois que j’aurai bouclé le jeu.
MON AVIS
Petit mot sur la série
Je ne vous apprends rien, Dragon Quest est une prestigieuse série japonaise, qui a été pendant longtemps le concurrent de Final Fantasy. En effet, Dragon Quest était développé par Enix, et Final Fantasy par Squaresoft, jusqu’à la fusion des deux sociétés en Square Enix…l’air de rien, ça ne me rajeunit pas.
Aujourd’hui, si on voit Final Fantasy prendre des directions parfois discutables, toujours ambitieuses mais surtout vouées à s’adapter à un plus large public, Dragon Quest, ou DraQue pour les intimes, a su garder la même ligne de conduite durant des décennies, en proposant le même système de combat archi-classique mais ô combien efficace, au tour par tour. Les histoires sont, en général, simples mais très accrocheuses, tout autant que lse personnages sont attachants. Bref, on est dans une formule qui parvient à manier le classicisme avec l’excellence.
La prestigieuse série nous propose un concept qui lui sied admirablement
Mais DraQue, ce n’est pas que cela. Du moins, depuis que la série est passée sous l’égide de SquareEnix, nous avons eu droit à pas mal de spin-offs, comme par exemple la série des Jokers ou encore Dragon Quest Heroes, le Musou de la série. Puis une idée folle est venue, celle de surfer sur l’efficacité des mécanismes de Minecraft couplée à la créativité et l’imagination des joueurs pour en reprendre le concept, tout en imposant sur la forme une approche totalement différente, tout en nous permettant d’évoluer dans l’univers de la série, et plus particulièrement, dans le monde d’Alefgard, dans lequel se déroulent les trois premiers épisodes canoniques de la série. Rien que cela.
Un Minecraft-like, mais pas seulement (je sais, vous l’avez déjà entendu, ça !)
Nous ne retirerons pas à Minecraft l’originalité du concept et toute la notoriété qui s’en est suivie, sans compter les millions de joueurs ayant fait preuve d’une créativité impressionnante. D’avance, je l’annonce : non, Dragon Quest Builders n’affiche pas les mêmes objectifs que Minecraft, car dès le départ, nous sommes guidés par un fil conducteur, et tel un véritable J-RPG, nous aurons accès à un certain nombre de quêtes pour avancer.
Un beau mélange entre sandbox et A-RPG
A la base, Minecraft vous plonge dans un monde inconnu, sans objectif, et c’est à vous de découvrir ce qu’il faut faire pour survivre, grâce au crafting : récolter, extraire pour construire des bâtiments, du mobilier, de l’équipement, et se préparer le jour pour être à l’abri ou pour affronter les ennemis, la nuit tombée.
En l’espèce, Dragon Quest Builders nous met dans la peau d’un personnage, garçon ou fille, à vous de choisir sans vous attendre à d’énormes possibilités de personnalisation, tout juste applicable pour les yeux et les cheveux. Votre héros va vite se voir désigné comme étant le Bâtisseur, seul être au monde à pouvoir fabriquer des choses (bricoleur comme je suis IRL, Alefgard serait dans la mouise avec moi !), après une courte introduction qui tourne la fin de Dragon Quest I sous forme de What if, donnant pour vainqueur le DragonLord, grand méchant du jeu, après avoir entourloupé le héros de ce premier épisode.
Des mécanismes adaptés à une véritable trame
Quant à vous, après avoir compris que vous avez entre vos mains le talent de mille artisans, vous allez devoir rénover les villages, ce qui va attirer de nouveaux habitants, lesquels vous donneront accès à des quêtes. Le premier chapitre vous confie la délicate mission de rénover le petit village de Cantelin, ce qui pourrait être considéré comme un tutoriel, sans en être un pour autant, car nous avons une histoire, des quêtes secondaires et notre avancement nous permet de débloquer de nouvelles possibilités de constructions, et même des téléportails qui nous permettent d’accéder à d’autres îles, ce qui nous permettra d’explorer et de découvrir de nouveaux matériaux à crafter.
Les téléportails vous mèneront vers de nouveaux lieux, avec de nouveaux matériaux à découvrir
Par conséquent, tout en ayant la sensation d’être discrètement guidés, nous nous retrouvons dans de l’exploration pure et dure, avec toujours cette envie d’en découvrir plus, ce qui rend par ailleurs les séances de gathering bien plus agréables. La première bonne surprise est que la progression du jeu est fluide et que l’on ne voit pas le temps passer. Tout ce que l’on y fait est toujours intéressant et jamais rébarbatif. Là où la répétitivité peut rapidement apparaître avec ce genre de titre, ici tout se fait efficacement.
Un petit exemple sympathique : une pièce nécessite uniquement quatre murs de deux blocs de haut avec une porte et un éclairage. Après, selon les découvertes et votre progression, ajouter un lit et un coffre en fera une chambre sobre. Mais un peu plus tard, vous découvrirez qu’en ajoutant une jarre et un panneau, vous aurez la possibilité d’attribuer cette pièce à un villageois en particulier ou à vous même, ce qui fait que vous avez véritablement la possibilité de créer un village cohérent, avec des chambres attribuées, une auberge et des boutiques.
Le bouton option nous permet d’avoir une vue du ciel de votre village
Certains villageois vous feront des demandes, qui serviront de prétexte pour faire naître de nouvelles idées de créations, comme une cuisine ou une forge, et à mesure que vous ajoutez des salles, des objets de décoration et tout ce qui contribue à ajouter une plus-value à votre village, vous gagnez des points qui vous permettront d’obtenir des niveaux pour votre village, ce qui va attirer plus de villageois.
Une cuisine ? Oui, car comme dans Minecraft, une barre d’énergie consacrée à la faim doit retenir votre attention, ce qui vous obligera, dans un premier temps, à vous sustenter de prunes qui sont tombées des arbres à proximité de votre village, puis dans un second temps, vous pourrez élaborer des bons petits plats, qui vous aideront également à récupérer de la santé.
Un gameplay souple et agréable
De la santé, vous dites ? Oui, Dragon Quest Builders vous opposera à de nombreux types d’ennemis de la série, à commencer par les inévitables slims, en passant par les golems, les soldats squelettes ou encore des dragons. Mais contrairement aux épisodes numérotés, point de tour par tour et pas de level up pour le personnage. La seule façon d’augmenter ses PV est de manger des graines de vie, que vous gagnerez la plupart du temps en effectuant des requêtes, mais vos plus grosses possibilités d’évolution résident bien évidemment dans le crafting, et comme dans Minecraft, dans des délais néanmoins plus confortables, vous aurez la possibilité de fabriquer de l’équipement de plus en plus performant, à mesure que vous découvrirez des matériaux.
L’extraction de minerais, essentielle pour vos futures créations
Le jeu se présente à la troisième personne, ce qui vous permet de profiter davantage des panoramas que Minecraft, qui proposait une avancée à la première personne. En outre, vous pourrez vous équiper d’une armure, d’un bouclier et d’une arme. Il s’agira tout autant d’une épée que d’une massue, massue qui vous servira principalement à extraire du matériau plus difficile d’accès qu’avec un simple gourdin ou même une épée.
La maniabilité est vraiment agréable, manette en mains, et les possibilités de construction sont intéressantes, avec une option nous permettant de placer des blocs au-dessus ou en dessous de notre niveau, en alternant avec les boutons L1 et R1, et le fait de jouer à la troisième personne n’est pas un problème, grâce à une caméra docile.
Le seul petit reproche au niveau de la caméra concernerait plutôt les endroits clos, où l’on passe en plans trop rapprochés du personnage, mais c’est un détail qui ne gâche pas pour autant le plaisir de jeu.
L’exploration nous conduira dans des galeries…ne faites pas comme moi, n’essayez pas les ailes de chimères à l’intérieur…juste un conseil comme ça -_-‘
En ce qui concerne l’exploration, si vous avez, certes, une boussole, celle-ci ne vous suffira peut-être pas. Mais vous découvrirez petit à petit des sphères qui, une fois posées dans un endroit spécifique, vous serviront de repères qui apparaîtront selon leur couleur sur la boussole. Cela peut surtout s’avérer pratique si la nuit tombe et que vous n’avez pas eu le temps de construire une cabane pour vous abriter des monstres nocturnes…encore faut-il avoir pensé à placé votre repère préalablement.
Quant aux combats, on est dans une approche clairement orientée A-RPG (à la Zelda, le premier coup spécial que l’on débloque étant d’ailleurs une attaque tournoyante…à la Zelda, donc !), qui s’adapte parfaitement à l’univers du titre, nous demandant parfois d’être réactif quand une horde d’ennemis s’attaque à votre village. Vous voilà prévenus d’ailleurs, à mesure que le village prendra forme, les attaques seront plus courantes, ce qui se justifie d’ailleurs au niveau du scénario.
A ce titre, la progression de l’histoire vous obligera régulièrement à tester la solidité de vos murs et votre propre résistance, en vous opposant à des vagues d’ennemis. Mais rassurez-vous, cela se déclenche comme toute autre quête, en discutant avec un personnage (au-dessus duquel, pour l’occasion, apparaîtront deux épées). Par conséquent, s’il arrive que quelques ennemis attaquent votre village à mesure qu’il grandit, ces derniers ne relèvent que de l’anecdotique, et ce sont donc les vagues d’ennemis scénarisées qui vont mettre vos défenses à rude épreuve.
Mais soyons honnêtes, le système de combat n’est pas révolutionnaire et n’a pas la prétention de l’être, mais il a le mérite de rester agréable et de nous offrir les bases saines de ce que peut apporter un Action-RPG.
Les slims font évidemment partie du bestiaire
Enfin, qui dit crafting et gathering dit…gestion de l’inventaire, et après avoir galéré comme rarement avec celui de No Man’s Sky, c’est avec grand bonheur que j’ai découvert une gestion simple, accessible et pratique de l’inventaire dans Dragon Quest Builders. A nos débuts, nous ne sommes limités qu’à la possibilité de transporter une quinzaine d’objets, sans compter l’équipement, qui bénéficie de ses emplacements spécifiques, vous permettant d’emporter avec vous un nombre limité d’armes et armures. Mais rapidement, nous avons la possibilité de construire ce que l’on appelle un coffre colossal, qui placé dans votre village, reste accessible à tout moment où que vous soyez. Cela s’avère pratique dans la mesure où plus vous avancez, plus vous récoltez des matériaux divers et variés, qui rempliront rapidement votre inventaire. L’intégration d’un coffre colossal va par conséquent, considérablement améliorer votre gestion d’inventaire.
Point de vue technique
Si le jeu reprend le design cubique si cher à Minecraft, plusieurs choses sont à relever. En premier lieu, hé bien c’est très joli. Le premier chapitre, qui vous occupera une bonne dizaine d’heures pour vous permettre d’apprendre à découvrir les mécanismes du titre tout en vous plongeant dans l’histoire en douceur, se déroule dans la région du village de Cantelin, avec ses îles avoisinantes, proposant déjà des décors variés avec notamment des plaines verdoyantes, des montagnes et même un désert. Et si c’est surtout le sol et les constructions qui conservent l’aspect cubique que l’on connaît, tout le reste comme les arbres, le mobilier et surtout…les ennemis et les personnages, reprennent l’univers de Dragon Quest ! Un plus considérable pour l’immersion, d’autant que le chara-design est très mignon. Vous vous attacherez très vite aux villageois, chacun ayant son caractère et ses envies.
Mais là, je ne vous parle que du premier chapitre, car le second vous proposera une toute nouvelle région et donc, un nouveau village, auxquels s’appliquent d’ailleurs de nouvelles flores et faunes. Et la cerise sur le gâteau, c’est que vous n’aurez pas du tout l’impression d’avoir à reprendre le même schéma qu’au départ, car les enjeux sont différents (sans spoiler, disons que les attentes des villageois seront directement liées à l’atmosphère des lieux, et que même l’exploration sera plus difficile pour vous, entre les marécages empoisonnés et l’apparition des altérations d’état, qui apparaissent de manière cohérente dans l’histoire.
Là, on panique !
Au final, chacun des quatre chapitres est consacré à un village à remettre en état et à repeupler, et le petit plus, c’est que vous serez systématiquement dépaysé.
En ce qui concerne la musique, vais-je faire durer le suspens ou le simple fait de vous dire que l’on est dans du Dragon Quest vous suffira ? Nous avons droit aux superbes mélodies orchestrales de la série, qui vous plongent instantanément dans un monde de magie et d’aventure, un régal pour les oreilles, même pour les mélomanes non joueurs.
L’ambiance sonore, quant à elle, remplit discrètement son contrat, bien qu’elle soit peut-être un peu trop mise en retrait par rapport à la musique, mais rien de bien méchant, au contraire : on entend la pluie, à la tombée de la nuit, on entend les criquets et quand on prend de l’altitude, on entend davantage le sifflement du vent. Un travail conventionnel mais suffisant.
La durée de vie
Peut-on estimer la durée de vie d’un sandbox ? Oui et non, car seule la lassitude du joueur aura raison de ce genre de jeu. Mais en l’espèce, non seulement, Dragon Quest Builders assure en sa qualité de jeu sandbox car il y a énormément de choses à y faire, d’autant qu’au terme du premier chapitre, on débloque également un jeu libre, mais aussi, le jeu y propose une histoire sympathique qui nous donne en vie d’avancer, et parvient à équilibrer avec justesse création, exploration et aventure, pouvant nous permettre de le qualifier de véritable J-RPG ! Quant à la durée de vie du mode histoire, qui se divise en quatre chapitres, il faudra vous compter une bonne cinquantaine d’heures, sans compter les à-côtés et les défis, qui gonfleront considérablement votre temps de jeu.
Quelques rêves viendront ponctuer la progression de l’histoire
Si la chasse et même la pêche sont de la partie, afin d’approvisionner de quoi faire la cuisine, vous aurez bien entendu le loisir de décorer et finaliser vos constructions, ce qui l’air de rien, fera passer le temps sans que vous ne vous en rendiez compte, surtout que les possibilités sont élevées. Bien entendu, rien ne vous empêche également de construire des bâtiments démesurés ou complètement originaux, comme vous y invitait Minecraft…
Vous le voyez ? Si vous ne le voyez pas, vous n’êtes pas fan d’une certaine autre saga ^^
A ce propos, nous avons également un mode libre, qui nous propose de créer tout ce que l’on veut sans les objectifs des différents chapitres du jeu, ainsi qu’un aspect online vous permettra de partager vos créations avec d’autres joueurs, mais que je n’ai pas testé, cet avis ne s’intéressant pas en l’espèce, au multijoueur.
En somme, on a un mode histoire et un mode libre capables de vous occuper plus d’une bonne centaine d’heures, si vous accrochez au concept, mais je vous préviens par avance : le jeu est très passionnant et risque de vous rendre accros !
VERDICT
Immersion : 8/10
Dragon Quest Builders démontre qu’un Minecraft-like peut être beau. Les personnages sont mignons, les décors très variés et le jeu bénéficie d’une excellente bande-son, propre à la série et reprenant bien entendu ses thèmes emblématiques. Manquent peut-être les voix, mais au final, lire les dialogues -à l’ancienne ! n’est pas un mal et, dans le contexte, ne pose aucun problème.
De plus, le jeu nous proposant un concept qui mélange la créativité à l’exploration et l’aventure, et grâce à l’héritage et la richesse de la série DraQue, la plongée dans le monde d’Alefgard est instantanée et, si la réalisation sus-visée y est pour beaucoup, emportant notamment le joueur avec le doux son de ses mélodies, le jeu bénéficie également d’un background bien travaillé. Les personnages attachants qui rejoignent les villages contribuent également beaucoup à l’immersion du titre, et devoir dire au revoir aux villageois avec qui vous avez partagé de nombreuses heures de jeu, pour vous rendre dans un nouveau village, vous fera toujours un petit quelque chose (bon, je suis assez fleur bleue, j’avoue !)
Gameplay : 9/10
La clef de voute de ce genre de jeu est bien évidemment le gameplay, car il faut prendre en compte les possibilités d’exploration, de construction et de combats. Sur les trois points, le jeu nous propose des commandes souples et précises. Certains reprocheront aux combats leur classicisme, mais leur orientation A-RPG les rapproche davantage d’un Zelda que de Minecraft, ce qui pour moi, est un plus. Ce ne sera peut-être pas le cas de tout le monde, bien sûr, mais retenez simplement que la maniabilité est très plaisante !
Durée de vie : 9/10
Je note uniquement la durée de vie du mode histoire qui, nous réservant entre quarante et soixante bonnes heures en ligne droite, remplit largement le contrat, pas mal de RPG d’aujourd’hui arrivant difficilement à un tel contenu. Mais tout faire de fond en comble nécessitera au joueur bien plus de temps, et je ne parle même pas du mode libre qui, selon la lassitude des joueurs, constituera une plus-value considérable au titre.
Ma note : 9/10
Un grand jeu, spin-off d’une illustre série, Dragon Quest Builders n’est pas qu’un coup d’essai, il s’agit là d’une réussite magistrale, qui ne tombe pas dans la facilité du copier/coller de sa source d’inspiration, Minecraft. Il en a extrait tout ce qui est bon pour l’enrober de son background riche et passionnant.
Je recommande ce jeu non seulement aux fans de la série, mais aussi au plus grand nombre, car son concept passionnant saura titiller votre créativité et motiver votre envie d’exploration !
C’est pourquoi, j’attribue un très beau 9/10 à ce superbe jeu, disponible je le rappelle sur PS4 et PS Vita à partir du 14 octobre 2016. Répondez à l’appel de l’aventure !
Bien à vous,
Hyperion_Seiken